Valentin Vacherot : "Je n’étais même pas sûr de jouer en qualifs"

Mais où s’arrêtera donc Valentin Vacherot ? Classé au-delà de la 200e place mondiale avant le début du Masters 1000 de Shanghai, le Monégasque a validé ce jeudi matin son billet pour le dernier carré d’un tournoi dingue pour lui. Mieux encore, l’ancien de Texas A&M a scalpé Holger Rune (2-6, 7-6, 6-3) pour y parvenir et poursuivre son rêve qui pourrait désormais l’emmener à des hauteurs inégalées. Après le match, Vacherot a ainsi retracé son parcours démentiel en Chine. 

Retrouvez ici le tableau complet du Masters 1000 de Shanghai

“Je ne sais même plus quel jour on est...”

“Je ne suis même pas arrivé en qualifications, j’étais sur la liste alternate, donc je n’étais même pas sûr de jouer les qualifs’. Je ne sais pas quoi dire, c’est juste incroyable. La dernière victoire avait déjà tellement de signification pour moi, mais celle-là encore plus. À la balle de match, c’était dur de ne pas penser au Top 100. J’ai essayé de ne pas regarder le classement durant tout le tournoi, mais j’ai vu dans les médias que si je gagnais, j’entrais dans le Top 100. C’est incroyable pour moi et j’ai hâte d’être… Jeudi ? Je ne sais même pas quel jour nous sommes et quand la demi-finale aura lieu. Je suis juste si heureux.” La demi-finale aura lieu ce samedi 11 octobre, et il affrontera Novak Djokovic dans une affiche de prestige pour le Monégasque.

"Cet objectif du top 100 je l'ai toujours eu, peut-être qu'on m'a pris pour un fou, mais j'y croyais"

"Déjà ce qui est fou c'est de continuer. Forcément je prends ce tournoi match par match mais celui-ci a forcément une saveur particulière", a expliqué Vacherot à L'Equipe. Je ne suis pas du genre à avoir le nez constamment sur le classement mais là je savais qu'en cas de victoire je pouvais entrer dans le top 100. Ça signifie beaucoup pour moi. Cet objectif du top 100 je l'ai toujours eu, peut-être qu'on m'a pris pour un fou, mais j'y croyais. On sait à quel point c'est compliqué d'y accéder en passant par les Challengers, là finalement j'ai pris la voie la plus simple. Ou plutôt la plus rapide, pas la plus simple !