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Valentin Vacherot : "Je ne vais pas mentir, je regardais Federer"

ATP - Shanghai
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

Valentin Vacherot a écrit l'une des plus belles pages de l'histoire du tennis en remportant dimanche le Masters 1000 de Shanghai 2025, devenant le premier joueur monégasque à décrocher un titre ATP dans l'ère Open. Dans une finale aux allures de conte de fées, le 204e joueur mondial a battu son cousin français Arthur Rinderknech sur le score de 4-6, 6-3, 6-3, concluant ainsi l'un des parcours les plus improbables jamais vus sur le circuit professionnel. Après la rencontre, Vacherot avait encore du mal à redescendre de son nuage. Compréhensible. Il a tout de même tenté de trouver les mots en conférence de presse. 

 

Retrouvez ici le tableau complet du Masters 1000 de Shanghai

 

"J’ai rencontré Roger ce matin. C’était un moment plus important que je ne l’imaginais pour démarrer la journée. Il a eu des mots très gentils pour moi. Et le voir suivre tout le match était très spécial aussi", a expliqué Vacherot avant de continuer. "Je ne vais pas mentir : après certains points, je jetais un petit coup d’œil pour voir sa réaction. C’était incroyable de l’avoir là. À chaque fois qu’il apparaissait à l’écran, il y avait plus de bruit que sur certains de nos plus beaux points—ça montre à quel point il compte pour ce sport. Hier j’ai joué Novak, aujourd’hui j’ai rencontré Roger—même en dehors du tennis, c’est une semaine folle pour moi."

 

"Je ne comprends même pas pourquoi je suis assis ici—c’est fou"

"Je ne comprends même pas pourquoi je suis assis ici—c’est fou. Je réaliserai dans quelques jours. Là, je veux juste profiter du moment. Après la cérémonie, sur le court, c’était très émouvant, d’être là avec Arthur. Des instants irréels pour nous deux et nos familles. Il n’y avait qu’un vainqueur, mais j’ai l’impression qu’une famille a gagné—et le tennis aussi, car l’histoire qu’on a écrite est incroyable. Les émotions partaient dans tous les sens après le match."

 

"Ça aurait été encore plus spécial de célébrer ensemble"

"Se retrouver ne sera pas simple ; peut-être à l’un des derniers tournois. Je suis de Monaco, lui est plutôt du nord de la France—Paris et la Bretagne—donc on va chacun de notre côté. Ça aurait été encore plus spécial de célébrer ensemble. C’était dur pour lui : il était venu avec un de ses meilleurs amis et son équipe n’était pas là—son coach Luca, sa femme Hortense, le préparateur physique. J’aurais aimé pour lui qu’au moins quelques-uns soient là. Oui, il va bien : juste des crampes. La semaine a été très dure pour tout le monde—pour lui aussi. Je suis content de ma gestion. Ça a même amené un peu de légèreté sur scène après l’émotion de le voir tomber. Dieu merci, ce ne sont que des crampes."

 

"Porter le drapeau et faire ça pour mon pays, c’est irréel"

"J’ai allumé mon téléphone mais je n’ai encore rien vraiment regardé. J’ai hâte de voir les vidéos, surtout au Monte-Carlo Country Club. Je savais qu’ils faisaient une grande viewing party—le dimanche, tout le monde ne travaille pas, donc c’est le jour où il y a le plus de monde. Porter le drapeau et faire ça pour mon pays, c’est irréel. Je pense à notre petite fédération, notre tout petit pays—l’un des plus petits au monde. On n’a pas beaucoup de joueurs, et maintenant on a un Masters 1000 en simple, deux en double, et une finale de Grand Chelem en double à Roland-Garros il y a deux ans. Ce qu’on a accompli pour Monaco est incroyable. J’espère rendre tout le monde fier et continuer. Merci."

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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