Carlos Alcaraz : "Ferrero, c'est comme un deuxième père"

Carlos Alcaraz n'est pas passé très loin de la sortie jeudi soir, en huitième de finale du Masters 1000 de Toronto. Le numéro 1 mondial, récent vainqueur de Wimbledon, avait un défi bien plus complexe contre Hubert Hurkacz. Bousculé, Alcaraz s'est finalement imposé 3-6, 7-6(2), 7-6(3). Mené 6-3, 1-0 break, le roi de l'ATP a tout de suite réagi et s'est montré impérial dans les deux tie-breaks. Notons tout de même qu'Alcaraz a mené 5-2 double break dans la dernière manche mais a manqué deux balles de match avant de perdre le fil. En costaud, il a su retrouver ses esprits en fin de match pour filer en quarts où il affrontera Tommy Paul ce vendredi. 

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"Dans les moments où je ne jouais pas bien, leur soutien m'a été très, très utile"

En conférence de presse, "Carlitos" a reconnu que le public avait joué un grand rôle et l'avait sans doute empêché de perdre. "Le fait qu'ils me soutiennent dans les moments difficiles m'a beaucoup aidé à travailler sur tous les problèmes et à essayer d'être meilleur. Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, j'essaie de les rendre heureux, de leur faire prendre du plaisir, avec de grands rallyes et de grands coups. Et dans les moments où je ne jouais pas bien, leur soutien m'a été très, très utile. Comme je l'ai dit sur le terrain, je vais dire que sans leur soutien, j'aurais probablement pu perdre. C'est donc en grande partie grâce à elles que j'ai pu remporter cette victoire." L'Espagnol a également évoqué l'apport de son mentor, Juan Carlos Ferrero. "Il a été mon mentor, et tout ce que j'ai fait, c'est grâce à lui. J'ai beaucoup appris de Juan Carlos, non seulement sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan personnel. C'est mon deuxième père, il est donc très important pour moi. Tout ce que j'ai vécu au début, il l'a vécu à l'époque et j'ai appris à gérer les moments difficiles et surtout les premières choses. C'est grâce à lui que je suis la personne et le joueur que je suis aujourd'hui".