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Tsonga : "Je pissais du sang après ma finale à Toronto en 2014"

ATP
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Jo-Wilfried Tsonga est un joueur franc et honnête. Personne ne peut le nier. Le Manceau l'a prouvé encore cette semaine dans l'émission d'Arnaud Di Pasquale, Deep Talk. Très cash, l'ancien 5e mondial a reconnu qu"il aurait préféré de pas se retrouver face à Rafael Nadal, Novak Djokovic ou encore Roger Federer. Mesuré, il sait aussi que le Big 3 lui a permis de progresser et de franchir de nombreux caps durant sa carrière. Un entretien très intéressant mené par l'ancien DTN. 

Jo Wilfried Tsonga et ses "blessures irréversibles"

 

"J'aurais adoré qu'ils n'existent pas tous ces mecs mais c'est aussi une fierté"

"On va être honnête. J'aurais adoré qu'ils n'existent pas tous ces mecs (rires). Tu es 5e mondial, tu te dis que s'ils n'existaient pas tu serais bien. Mais, pour être honnête aussi, c'est aussi une fierté. Certains viennent me voir et me demandent si j'ai joué Federer. Je leur dis : "Ouais ouais, c'était dur et j'ai même gagné quelques fois (rires)". C'est une fierté. Pareil ave Rafa, pareil avec Novak et Murray.", a-t-il expliqué en toute transparence durant cet entretien. Qui n'aurait pas pensé la même chose à la place du Tricolore ? 

"Après la finale contre Federer en 2014 à Toronto, je pissais du sang !"

Autre élément intéressant : l'intensité de ses combats face aux géants. Tombeur de Novak Djokovic, Andy Murray, Grigor Dimitrov puis Roger Federer pour s'imposer au Masters 1000 de Toronto en 2014, Jo Tsonga a reconnu que ce titre avait laissé des traces et que son corps avait été secoué par la violence de ses rencontres. "Des fois tu es découragé. Tu en vois un (Ndlr : membre du Big 3 ou cadors du circuit) en huitième, un en quart, un en demies et un en finale, là tu te dis si je sors vivant c'est un miracle. Je me le suis fait à Toronto et c'était que 2 sets gagnants. Je pissais du sang à la sortie du truc. Je pissais du sang après la finale contre Federer. J'appelle le doc pour savoir si c'est normal. Avec la fatigue on casse des fibres musculaires et on les retrouve dans les urines. Tout ça pour dire que c'est une fierté d'avoir joué ces mecs-là", a-t-il reconnu. Pour rappel, le Manceau ne jouera pas l'Open d'Australie en février et pourrait revenir pour les tournois indoor européens. Montpellier arrive peut-être un peu vite mais l'Open 13, où il a triomphé à trois reprises, doit être ciblé par le Manceau.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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