Aryna Sabalenka : "Si je gagne, ça fera beaucoup parler"
Battle of the SexesKyrgios-Sabalenka... Le duel aura lieu le 28 décembre à Dubaï. Nick Kyrgios a longtemps fait part de sa volonté de faire renaître la mythique "Bataille des sexes", avec un duel face à Aryna Sabalenka. Hong-Kong avait été évoqué un temps, tout comme une date en 2026. Finalement, ce sera Dubaï en conclusion de l'année 2025, juste avant le début des hostilités en Australie. La rencontre aura lieu plus de 52 ans après la victoire de Billie Jean King contre Bobby Riggs, 6-4, 6-3, 6-3), en 1973. Aryna Sabalenka prend ce duel très au sérieux et croit en ses chances, comme elle l'a expliqué à The National.
"Si je gagne, ça fera beaucoup parler, tandis que si je perds..."
"Il semblerait qu'il soit très inquiet et qu'il s'entraîne actuellement quelque part en Australie. Tant mieux qu'il ait peur ; le score ne sera plus de 6-2. Je pense que ce sera 6-4 en ma faveur. Je pense que ce sera un match difficile pour lui, car quoi qu'il arrive, il perdra. Pour moi, c'est l'inverse. Si je gagne, ça fera beaucoup parler, tandis que si je perds, ce sera considéré comme une issue logique, du moment que je peux rivaliser et que je ne me fais pas écraser 6-0. Je veux donner le meilleur de moi-même et le pousser dans ses retranchements."
"J'adorerais avoir Novak dans mon équipe pour ce match"
"Je vais prendre ce match très au sérieux, je jouerai de mon mieux et j'espère contribuer à promouvoir davantage le tennis féminin et marcher sur les traces de Billie Jean King. Je m'attends à un grand spectacle ; c'est un véritable showman. Je pense que si je jouais contre un joueur qui participe régulièrement à des compétitions depuis longtemps, j'aurais beaucoup de mal, mais contre Nick, je pense avoir une chance de gagner. J'adorerais avoir Novak dans mon équipe pour ce match ; je pense qu'il mettrait une pression supplémentaire sur Kyrgios. D'ailleurs, je lui ai dit que Djokovic allait m'aider avec la tactique, et je lui ai rappelé qu'il l'a toujours battu, donc il aura probablement du mal contre moi."
Publié le par Alexandre HERCHEUX