Blanchie, Dayana Yastremska peut revenir sur le circuit

Dayana Yastremska peut respirer. La 37e mondiale peut de nouveau jouer au tennis. Depuis plusieurs mois, l'Ukrainienne était embourbée dans une affaire de dopage. La Fédération internationale avait annoncé que la joueuse avait été testée positive le 24 novembre à la mestérolone, une substance interdite. Hors circuit depuis le début d'année, l'Ukrainienne aurait eu une justification étonnante selon le média allemand Der Spiegel. Selon lui, la jeune joueuse aurait expliqué qu'un rapport sexuel avait été la cause de ce dopage. Véridique ou pas, en tout cas, Dayana Yastresmka peut désormais reprendre la compétition, sans doute après Wimbledon. 

L'ITF a communiqué à ce sujet mardi soir. "Une décision a été rendue par le Tribunal indépendant dans le cadre du Programme antidopage du tennis que Dayana Yastremska a commis une violation des règles antidopage en vertu de l'article 2.1 du programme 2020, sans aucune faute ou négligence de sa part. Aucune période de suspension n'a été imposée", a-t-on pu lire. De son côté, Yastremska s'est réjoui de ce dénouement : "Je suis heureuse et soulagée d'annoncer que j'ai été innocentée de tout acte répréhensible. J'ai vécu beaucoup de choses au cours des six derniers mois et il a été difficile de faire face à tous les commentaires négatifs", a-t-elle écrit sur Twitter. Attention, l'Agence mondiale antidopage et l'Agence Ukrainienne antidopage peuvent encore saisir le TAS. Mais, la joueuse de 21 ans peut tout de même pousser un ouf de soulagement.

Une relation sexuelle, de la corruption... l'affaire Yastremska avait pris un autre tournant en mai

D'après le média allemand Der Spiegel, Dayana Yastremska aurait expliqué à l'ITF que ce produit lui aurait été transmis par un rapport sexuel. Le produit aurait été utilisé par son ex-conjoint pour faire face à une impuissance. Cette excuse aurait donc été rejeté par l'ITF et le TAS dans un premier temps. Mais... le média allemand expliquait que cet ex-copain aurait servi de couverture à ce dopage puisqu'il affirmait avoir été approché par le père de la joueuse qui lui aurait même proposé de l'argent pour servir d'alibi. La situation était bien complexe pour l'Ukrainienne qui avait nié toutes ces accusations et expliqué qu'elle attaquerait en justice le quotidien allemand et sans doute son ex petit-ami. "Vous avez peut-être vu une histoire récente dans les médias à propos de moi et de mon cas. Je peux dire catégoriquement que l'histoire est fausse et diffamatoire. Mes avocats seront en contact avec les publications en question. Je suis convaincu que, une fois que j'aurai l'occasion de présenter ma cause et ma preuve à une audience complète, je serai innocentée. La procédure en cours étant confidentielle, je ne peux rien dire de plus pour le moment", avait-elle écrit. L'épreuve a été difficile à gérer mais l'Ukrainienne est proche de laisser tout cela derrière elle.