Jenson Brooksby est suspendu jusqu'en janvier 2025...

Eloigné des courts depuis l'Open d'Australie et opéré des deux poignets, Jenson Brooksby ne reviendra pas avant le 4 janvier 2025. L'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA) avait annoncé en juillet dernier que le joueur de tennis avait commis trois manquements en matière de localisation sur une période de douze mois. Le tribunal indépendant, créé par Sport Résolutions, s'est réuni le 10 octobre 2023 et a finalement décidé de suspendre Brooksby sur une période de 18 mois, soit jusqu'en janvier 2025.

Brooksby n'a pas pu expliquer ses trois no-shows

Notons que Brooksby a reconnu que les premier et troisième tests manqués étaient valides, de sorte que seul le deuxième test manqué était en litige devant le tribunal. Après avoir examiné la preuve, le tribunal a conclu que le degré de faute de Brooksby pour le test manqué était élevé. Le tribunal a estimé que l'ACD « avait pris toutes les mesures raisonnables pour localiser le joueur » lors du test litigieux et que le joueur avait fait preuve de négligence en ne se rendant pas disponible pour le test pendant le créneau horaire identifié. Dans le cas de Brooksby, trois tests manqués ont été enregistrés sur une période de 12 mois à compter d'avril 2022. Le joueur dispose de 21 jours pour faire appel de la décision auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS).

"Je reconnais que j'ai manqué deux de ces contrôles à cause de moi, mais je maintiens que le contrôle du 4 juin 2022 devrait être annulé"

Sur ses réseaux sociaux, Jenson Brooksby a réagi et a affirmé continuer à se battre. "Je n'ai jamais utilisé de substances interdites de ma vie et j'ai été ouvert et honnête avec l'ITIA tout au long de mon dossier. Je comprends que c'est ma responsabilité, j'apprendrai et j'évoluerai. Je reconnais que j'ai manqué deux de ces contrôles à cause de moi, mais je maintiens que le contrôle du 4 juin 2022 devrait être annulé. A cette date (4 juin 2022), j'étais dans ma chambre d'hôtel pendant toute la durée de l'épreuve d'une heure. La chambre avait été réservée pour la première partie du séjour au nom de mon kinésithérapeute, qui logeait avec moi, car l'ATP ne m'a pas fourni de chambre avant le 4 juin. A partir du 4, la chambre était à mon nom. Pour une raison quelconque, le matin du 4 juin, l'hôtel a dit au contrôle du dopage que je n'avais pas encore fait l'enregistrement, mais ils leur ont montré le numéro de ma chambre.

Même avec cette information, ils n'ont jamais demandé à l'hôtel d'appeler, de sorte que je ne savais pas que je devais être testée. Le contrôle antidopage a appelé mon téléphone portable, qui était en mode silencieux, dans les quatre dernières minutes de la période de contrôle. S'ils avaient appelé ma chambre d'hôtel, ne serait-ce qu'une fois, j'aurais certainement été contrôlée, car j'étais réveillée et je n'avais rien à cacher. J'ai l'intention de faire appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du sport. J'ai lutté contre des blessures pendant près d'un an et, malheureusement, mon retour dans le sport que j'aime sera retardé un peu plus longtemps. Mais je reviendrai et j'espère que ce sera bientôt."