L'ITIA fait appel, le calvaire continue pour Tara Moore...

Alors qu'elle pensait en avoir terminé avec son affaire de dopage, Tara Moore n'est toujours pas libérée. N°1 britannique en double à l'époque, Moore avait été contrôlée positive aux métabolites de nandrolone lors du tournoi de Bogota en avril 2022. Ce produit fait partie de la famille des stéroïdes anabolisants, classe d'hormones liées à la testostérone. Si elle a toujours nié s'être dopée, l'International Tennis Integrity Agency (ITIA) avait alors provisoirement suspendu la Britannique le 27 mai 2022. Finalement, après plus de 18 mois de suspension, la joueuse de 31 ans pensait avoir enfin obtenu gain de cause fin décembre 2023 en étant blanchie par un tribunal indépendant.

Après plus d'un an et demi, le tribunal indépendant avait estimé que Moore "n'avait commis aucune faute ni négligence" et que "la source de la ou des substances interdites trouvées dans les échantillons" venait d'une viande contaminée consommée par la joueuse quelques jours auparavant. Mais selon les informations de la BBC, l'International Tennis Integrity Agency (ITIA) a fait appel de cette décision. Cet appel doit avoir lieu devant le Tribunal Arbitral du Sport à une date ultérieure. Cette affaire est donc loin d'être terminée...

Tara Moore, en décembre : "Nous reviendrons plus forts que jamais"

"19 mois. 19 mois de temps perdu," avait écrit Tara Moore sur ses réseaux en décembre après avoir été blanchie par un tribunal indépendant. "19 mois pendant lesquels ma réputation, mon rang, mon gagne-pain se sont lentement érodés. 19 mois de détresse émotionnelle. 19 mois et mon équipe et moi-même recevons enfin la réponse que nous connaissions depuis le début. Il nous faudra plus de 19 mois pour reconstruire, réparer et récupérer de ce que nous avons enduré, mais nous reviendrons plus forts que jamais. Merci à tous pour vos messages et votre soutien et j'espère vous voir sur le court de tennis en 2024 !" Cette annonce est un nouveau coup dur pour la joueuse britannique.