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Mikael Ymer, suspendu 18 mois : "Cette punition n'est pas juste"

Dopage
Publié le par Tom VIGNALS

Il est fort probable que l'on ne revoit pas Mikael Ymer pendant un certain temps sur un court de tennis. L'information est tombée ce mardi matin : le 51e joueur mondial a été suspendu pendant 18 mois pour avoir manqué trois contrôles antidopage. Pour rappel, la règle est simple. Les joueurs de tennis doivent communiquer l'adresse où ils se trouvent. En cas d'absence, ils doivent prévenir l'agence via un intranet. Au bout de trois absences, le joueur ou la joueuse est considéré comme positif et les sanctions peuvent être très sévères. Mais dans ce cas précis, les choses semblent être plus compliquées que cela. Le Suédois a expliqué sa version des faits sur Twitter, alors qu'il devait affronter Juan Pablo Varillas pour son entrée en lice ce mardi à Gstaad.

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"Je ne crois pas avoir enfreint ces règles et j'ai la conscience tranquille, Dieu m'en étant témoin"

Ce feuilleton aurait déjà commencé en janvier 2022 selon Mikael Ymer, qui a donné sa version de l'histoire sur Twitter ce mardi matin : "En janvier 2022, l'ITF m'a accusé d'une violation potentielle des règles antidopage pour avoir manqué trois contrôles hors compétition sur une période de 12 mois. J'ai contesté cette accusation lors d'une audience et j'ai été blanchi par un tribunal indépendant composé de trois arbitres en juin 2022. L'ITF a fait appel de cette décision en dépit du fait que les trois arbitres indépendants qui m'ont blanchi ont été nommés selon ses propres règles, et a demandé au Tribunal arbitral du sport de rendre une décision différente sur les mêmes faits que ceux pour lesquels j'avais déjà été blanchi. Hier, j'ai appris que le Tribunal arbitral du sport m'avait suspendu du tennis professionnel pour 18 mois, bien que je n'aie jamais utilisé ni été accusé d'utiliser des substances interdites. Ayant déjà été blanchi une fois, et soutenant de tout cœur le fait que je ne pense pas que la troisième infraction ait été commise, je trouve injuste leur décision de me juger à nouveau et de me déclarer coupable par la suite. En outre, j'ai du mal à comprendre qu'ils aient estimé qu'une suspension de 18 mois était une punition juste. Je comprends que ces règles ont été mises en place pour protéger l'intégrité de notre sport et qu'elles ont leur raison d'être. Cependant, je ne crois pas avoir enfreint ces règles et j'ai la conscience tranquille, Dieu m'en étant témoin."

Publié le par Tom VIGNALS

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