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Suspendue pour dopage par l'ITF, Dayana Yastremska nie tout !

Dopage
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Avec la multitude de tests anti-dopage obligatoires, il n'est pas rare que des joueurs ou joueuses soient pris ou prises par la patrouille. Mais, c'est un gros poisson qui a été suspendue provisoirement par l'ITF. La fédération internationale a annoncé que Dayana Yastremska, 29e mondiale, a été testée positive le 24 novembre à la mestérolone, une substance interdite. 

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"Le 22 décembre 2020, Mme Yastremska a été inculpée d'une violation des règles antidopage"

"Dayana Yastremska a été provisoirement suspendue en vertu de l'article 8.3.1 (c) du programme de tennis antidopage 2020 (le «programme»), en attendant la détermination de l'accusation portée contre elle lors d'une audience complète conformément à l'article 8 du programme. Mme Yastremska, une joueuse ukrainienne de 20 ans, a fourni un échantillon d'urine hors compétition le 24 novembre 2020. Cet échantillon a été envoyé au laboratoire accrédité par l'Agence mondiale antidopage («AMA») à Montréal, Canada pour analyse, et il a été trouvé qu'il contenait un métabolite de la mestérolone. La mestérolone est une substance non spécifiée, qui est interdite dans la catégorie S1 de la liste des interdictions 2020 de l'AMA (agents anabolisants), et est donc également interdite dans le cadre du programme.

Les tests positifs pour les substances non spécifiées comportent une suspension provisoire obligatoire. Le 22 décembre 2020, Mme Yastremska a été inculpée d'une violation des règles antidopage en vertu de l'article 2.1 du programme (présence d'une substance interdite dans l'échantillon d'un joueur) et a été provisoirement suspendue avec effet au 7 janvier 2021. Mme Yastremska avait ( et se réserve) le droit de demander à la présidente du tribunal indépendant convoqué pour entendre son cas pourquoi la suspension provisoire ne devrait pas être imposée, mais a choisi de ne pas exercer ce droit à ce jour", a-t-on pu lire dans la communiqué de l'ITF. 

 

"Je déclare fermement que je n'ai jamais utilisé de drogues améliorant les performances ou de substances interdites"

Dans la foulée de cette annonce de l'ITF, la joueuse ukrainienne a publié un communiqué sur ses réseaux sociaux. La jeune femme de 20 ans nie toutes les accusations portées contre elle et a affirmé sa détermination à rétablir la vérité. "Il y a quelques jours, j'ai reçu un avis de l'ITF indiquant que j'avais été testée positive au métabolite de la mestérolone. Je déclare fermement que je n'ai jamais utilisé de drogues améliorant les performances ou de substances interdites. Je suis étonnée et sous le choc, d'autant plus que deux semaines avant ce test - le 9 novembre 2020 - j'ai été testé négative lors du tournoi WTA de Linz

"Seule une très faible concentration de métabolite de la mestérolone a été détectée dans mon urine. Compte tenu de cette faible concentration et compte tenu de mon test négatif deux semaines plus tôt, j'ai reçu des avis scientifiques selon lesquels le résultat est cohérent avec une certaine forme d'événement de contamination. Je travaille actuellement avec mon équipe et vous pouvez être assuré que je suis résolument déterminé à tout faire pour effacer mon nom", a-t-elle déclaré. L'Ukrainienne démarre donc 2021 avec une très mauvaise nouvelle et va devoir se battre si ce qu'elle affirme est juste. 

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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