La FFT déboutée par le tribunal administratif du Nord !

Il y a un peu plus d'une semaine, Les ligues des Hauts de France et d'Aquitaine avec la FFT déposaient des recours afin que le tennis puisse se poursuivre en salle dans ces départements. Vendredi le tribunal administratif du Nord rendait déjà son verdict et il n'était pas favorable. Mais la FFT ne va pas en rester là "À chaque nouvel arrêté, nous ferons un nouveau référé", déclarait Bernard Soudan, responsable communication de la Ligue des Hauts-de-France à l'AFP. Ce dernier explique que le tribunal a jugé qu'il n'y avait pas d'urgence dans cette situation  "en l'absence de démonstration du péril financier" et contrairement à ce qu'affirment les dirigeants de la FFT, il a considéré que les courts de tennis comportaient bien des risques de propagation du virus.

Quand la FFT attaque des préfets en justice

Bernard Giudicelli passe à l'offensive. Ce vendredi, sur BFM Business, le président de la Fédération Française de Tennis a annoncé qu'il allait attaquer en justice les décision préfectorales de fermetures des courts intérieurs de tennis. "On trouve tout à fait disproportionné qu'on interdise une salle de tennis qui fait 650 mètres carrés pour deux personnes au nom d'un règlement qu'on juge inepte d'interdire de jouer alors qu'il n'y a aucun contact physique et qu'il n'y a aucun risque de circulation du virus", a-t-il expliqué.

Le président de la FFT va donc se montrer offensif et tenter de casser les décisions prises dans le Nord et en Gironde. "Autant nous avions réussi la première mi-temps avec l'Etat dans la lutte contre le Covid, autant cette deuxième mi-temps est compliquée puisque les décisions sont désormais aux mains des préfets. Nous les jugeons souvent disproportionnées. D'ailleurs, nous allons attaquer devant les tribunaux administratifs des décisions prises par les préfets dès la semaine prochaine", a-t-il déclaré. En période de campagne, le président Giudicelli tente de défendre les intérêts du tennis et sans doute de montrer aussi aux électeurs qu'il protège l'ensemble des acteurs du tennis français. Pour rappel, les élections auront lieu le 12 décembre et l'actuel président est opposé à Gilles Moretton.