Le Premier ministre Gabriel Attal a saisi l'inspection générale...

Le cas de la Fédération Française de Tennis interpelle visiblement Gabriel Attal. D'après les informations de L'Equipe, le Premier Ministre a demandé à l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) pour réaliser une nouvelle mission à la FFT. L’IGÉSR est un service interministériel qui exerce des missions d'inspection, de contrôle, d'audit, d'enquête, d'évaluation, de conseil, d'appui et des missions de coopération internationale. Un premier rapport avait été réalisé en 2022. Le deuxième sera lancé après les nombreux articles décrivant le climat social à la fédération. 

27 préconisations avaient été établies en 2022

Pourquoi Gabriel Attal a lui même commandé cette mission ? Tout simplement car Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, ne peut pas intervenir dans les dossiers concernant la FFT, en tant qu'ancienne directrice générale de cette fédération, pour éviter le risque de conflit d'intérêts. Lors du premier rapport en 2022, 27 préconisations avaient été établies. L'objectif de cette mission sera d'analyser "la gouvernance de la fédération la gestion des ressources humaines et le fonctionnement de la direction technique nationale" et donc de voir si les 27 points ont été respectés.

Managemen brutal, arrêt maladie, mises à pied... le cas de la FFT surveillé par Gabriel Attal

Critiqué par ses opposants, mais aussi en interne, pour son management brutal, le président de la Fédération Française de Tennis, Gilles Moretton, a subi plusieurs secousses ces derniers mois. Une lettre avait été écrite par un groupe appelé "Bénévoles du tennis", composé d'une centaine de dirigeants de clubs, de comités départementaux ou de ligues régionales. Une lettre adressée au Premier Ministre, Gabriel Attal pour dénoncer le climat au sein de la Fédération. Avant cela, des employés de la FFT avait rédigé une autre lettre ouverte pour dénoncer "une situation alarmante à la Fédération". Avec une directrice générale mise à pied en février, Caroline Flaissier, et un DTN toujours en arrêt maladie, Nicolas Escudé, la situation intrigue forcément le gouvernement.