Bridget Jones au masculin par Laurent Chiambretto : "Belle de match"

"UN BRIDGET JONES AU MASCULIN, DRÔLE, TENDRE ET TERRIBLEMENT ATTACHANT" Et si la quête de l’amour passait… par un revers lifté ? Avec Belle de match, Laurent Chiambretto signe une comédie irrésistible qui plonge dans l’uni- vers méconnu et savoureux du tennis amateur. Entre joueurs passionnés, entraîneurs borderline et bénévoles hauts en couleur, le club devient un théâtre miniature de la société.

Belle de match parle de solitude, de secondes chances et du droit de se réinventer

Roger, héros romantique et gaffeur invétéré, s’inscrit dans un club pour séduire une inconnue… alors qu’il ne sait pas jouer. Accompagné d’un coach fantasque et d’un entourage aussi barré qu’attachant, il enchaîne les situations cocasses dans une quête tendre et burlesque. Derrière l’humour et les rebondissements, Belle de Match parle de solitude, de secondes chances et du droit de se réinventer. Un roman feel-good porté par une voix drôle et décalée, une galerie de personnages savoureux et une énergie communicative. Un homme, une raquette, un rêve… et surtout aucune idée de ce qu’il fait là. Un livre aussi touchant que divertissant, à dévorer comme un match en cinq sets ! Belle de Match, publié aux Éditions Sixième(s) (groupe Amphora), est disponible depuis le jeudi 16 octobre dans toutes les bonnes librairies ainsi que sur les sites de vente en ligne (Amazon, Fnac, Cultura, Leclerc…)

À PROPOS DE L'AUTEUR

Directeur d’un grand club de tennis à Paris, Laurent Chiambretto est l’auteur de plusieurs livres en lien avec le tennis et l’humour. En parallèle, depuis une vingtaine d’années, il a réalisé diverses activités et projets autour du tennis : tour du monde pédagogique pour étudier la sociologie de ce sport, diplôme d’entraîneur, chroniques fréquentes télé/ radio/presse, auteur/présentateur dvd pédagogique, articles dans les magazines, co-fondateur d’une structure franco-asiatique, création de podcast et jury d’examen.

EXTRAITS

Ses yeux me fixent avec un intérêt grandissant.

Une intensité palpable.

Elle, divine, une quarantaine d’années, assise dans ce bus bondé.

Moi, debout, à côté d’elle.

Cinquante ans aujourd’hui. Eh oui, cinquante. Avec la Providence qui vient me murmurer en ce jour si symbolique : Roger, Roger, l’Amour frappe à ta porte. Prends ce cadeau inestimable et laisse entrer le bonheur.

Au moment où on s’y attend le moins. Pile le jour où le mot demi-siècle t’envoie pourtant aux confins de la jeunesse. Comme pour te susurrer que rien n’est figé, rien n’est impossible.

Un coup d’oeil furtif est jeté à mon reflet dans la vitre : un visage allongé, des boucles blondes et désordonnées, un regard bleu mélancolique et une cicatrice sur le menton, souvenir récent d’une marche d’escalier ratée.

Est-ce vraiment moi qu’elle regarde… ?!

Par souci de prudence, une discrète vérification est effectuée. Au moins pour m’assurer que ce n’est pas un bellâtre, à côté, qui fait l’objet de ses nombreuses

oeillades. Mais rien, absolument rien, à part des gens ternes, collés les uns contre les autres, et un nourrisson faisant regretter à sa mère de l’avoir mis au monde.

Peut-être bien que…