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Léolia Jeanjean : "Je pensais être en équipe de France cette année..."

INTERVIEW
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

103e mondiale, Léolia Jeanjean fait pile-poil le cut de l'Open d'Australie 2026. La Française est la toute dernière admise dans le grand tableau de Melbourne. Sa tournée en Amérique du Sud, jusqu'au début du mois de décembre, lui a permis de gratter les points nécessaires. La récompense d'une année où la Sudiste a dû s'accrocher et se battre pour décrocher son meilleur classement en carrière, 91e mondiale, mais aussi où il a fallu digérer une déception : ne pas avoir été appelée en équipe de France en avril dernier à Vilnius.

Pour rappel, les Bleues de Julien Benneteau avaient perdu un match crucial contre la Belgique, qui les condamne à rester en deuxième division mondiale jusqu'en 2027Pour Tennis Actu, Léolia Jeanjean, suivie depuis son retour en France en 2020, est revenue sur sa belle saison, avec quatre finales, et n'a pas caché son rêve de découvrir enfin, à 30 ans, l'équipe de France, désormais sous le capitanat d'Alizé Cornet. "Je pensais que j’allais être sélectionnée (...) J’étais vraiment triste..."

 

"En voyant que je faisais le cut de l'Australie, j’étais vraiment très soulagée"

Léolia, comment ça va après une saison 2025 finalement assez longue, où tu as joué jusqu’à début décembre ?

J’ai joué jusqu’au bout, et ça va très bien, vu que j’ai eu une super nouvelle, au final. Donc saison 2025 très longue, mais je suis très, très contente. Bon bilan.

 

Tu passes tout juste le cut du tableau de l’Open d’Australie, tu es la dernière à rentrer directement (en 103). Comment tu as réagi en voyant ça ?

J’étais vraiment très soulagée. Au-delà d’être vraiment contente, c’était un soulagement, parce que j’ai eu quelques difficultés à partir d’un certain moment dans la saison. Partir là-bas… je n’avais pas trop envie d’y aller, etc. Je me suis un peu forcée à partir en Amérique du Sud. Donc oui : ultra soulagée de me dire “voilà, ton travail paye, et c’est trop cool”. C’est la première fois que je rentre sur une première liste comme ça dans un Grand Chelem, donc c’est vraiment trop cool.

 

Et tu étais comment avant de connaître la liste ? Plutôt négative ?

J’en avais parlé avec pas mal de personnes. Les gens me disaient : “Franchement, je pense que ça va passer”, parce qu’il n’y avait pas trop de classements protégés. Pour une fois, il n’y en a que trois, donc ça change des sept/huit qu’il y a d’habitude. Donc les gens étaient assez confiants. Après, moi, pas trop : j’attendais de voir. Je n’avais pas envie de me monter le bourrichon, à me dire “ça y est, c’est sûr, je vais rentrer”, parce que si tu ne l’es pas derrière, t’es dégoûtée. Donc j’attendais juste que la liste sorte, sans faire de plan sur la comète.

 

"Roland, c’est toujours une histoire particulière : il se passe toujours quelque chose d’assez incroyable pour moi là-bas"

La saison a quand même été intéressante : tu as eu ton meilleur classement, tes deux premiers grands tableaux en WTA 1000, quatre finales… Comment tu juges ta saison 2025 ?

Franchement, très bon début de saison, dans la continuité de ma fin 2024 quand je gagne Poitiers et Nantes. Je reste sur la même dynamique. Je joue très bien, je me qualifie en Australie. Je fais une finale de 100 000 (Bangalore), une finale de 75 (Pune) qui s’enchaînent, donc on est sur une très bonne dynamique. Je fais mon premier quart WTA à Bogota (WTA 250). Je refais une finale de 75. Donc oui, je sens que je suis bien, je joue bien, j’ai des bons résultats : tout se passe bien à ce moment-là.

Le meilleur classement arrive après Roland. Quand je gagne mon premier tour… Roland, c’est toujours une histoire particulière : il se passe toujours quelque chose d’assez incroyable pour moi là-bas (victoire contre Irina Begu au premier tour puis défaite contre Daria Kasatkina). Donc oui, on est sur une moitié de saison vraiment bonne, forcément avec des hauts et des bas. Il y a des tournois qui se passent moins bien, mais je vais à Montréal pour la première fois, je me qualifie. Je vais à Cincinnati, je me qualifie. Je passe mon premier tour dans un “mille” : on est vraiment sur une super dynamique.

Et après, ça a été un peu coupé avec l’Asie, qui a été catastrophique si on est très honnêtes. Je gagne un match sur six tournois, avec une blessure au dos qui me force à rentrer en France. Je fais une injection, je repars en Asie. Je devais faire deux tournois en Inde, je me retrouve à ne pas pouvoir jouer en Inde parce que je n’ai pas de visa et que ça a mis très longtemps… bref. On a eu une période, entre après l’US Open et jusqu’à l’Amérique du Sud, où c’est un peu le néant : je vais à São Paulo, je fais premier tour. Derrière j’enchaîne en Asie, je fais premier tour. Je fais un autre 125 : je gagne un match, derrière je perds, derrière je me fais mal au dos… et là tu es dans une spirale qui n’est pas ouf.

 

"Je n’avais pas du tout envie d’aller en Amérique du Sud"

Et après, l'Amérique du Sud, le dernier effort ?

Oui. Mais vraiment : comme je disais, je n’avais pas du tout envie d’y aller. Je suis rentrée dépitée, je me dis : “Ça fait depuis septembre, je ne gagne pas un match.” On est quand même vraiment loin. Je me disais que j’avais peut-être envie de rentrer en France, faire des matchs par équipe (NDLR: elle a signé au CA Montrouge), rester au moins en Europe. Repartir à l’autre bout du monde… c’était quelque chose que je n’avais pas envie de faire.

Après, j’en ai parlé avec mon équipe, mon coach, mon préparateur mental, etc. On a pesé le pour et le contre. C’est vrai que, moi, de base, quand je vais là-bas, je joue plutôt bien. On sait que ce sont des conditions où je peux gagner des matchs. Donc je me suis dit : on essaie de ne pas se prendre la tête, de ne pas penser au cut, parce que dans l’année j’avais souvent fait premier tour. Je me suis dit : on n’y va pas dans l’optique d’aller chercher le cut, mais dans l’optique d’améliorer certaines parties de mon tennis, et surtout d’améliorer l’attitude et de retrouver l’envie de se battre et de jouer.

En fait, retrouver l’envie “d’aller au grind”, de bagarrer, même si je ne joue pas très bien : donner tout, faire avec ce qu’on a. Et c’est quelque chose que j’ai réussi à faire. Si tu regardes, j’ai quasiment que des matchs en trois sets, sauf la finale et le quart (au WTA 125 de Colina). Mon deuxième tour, je suis en train de perdre 3-0 au troisième, je gagne 6-4. J’ai un super match contre Sherif, je gagne 6-4 au troisième. C’était la bagarre, mais j’ai retrouvé ce bon côté de moi : “aujourd’hui, je me suis battue”. Et après, des fois, c’était un peu de chance : ça a bien tourné, donc j’étais vraiment contente.

 

 

"C'est une satisfaction car il y a quand même énormément de gens qui m’ont tourné le dos à des périodes très compliquées de ma vie"

Il a fallu cravacher. Il te manque quoi pour sécuriser un peu le top 100 / le cut, respirer et avoir une marge ?

Il y a aussi une vraie question de programmation. Là, tu vois, la tournée en Asie, je ne l’avais jamais faite : je ne suis jamais allée en Asie de ma vie. Et rentrer dans les qualifs des “WTA 1000”, il y a quand même beaucoup d’argent, etc., donc j’avais envie d’y aller. Mais quand tu pèses le pour et le contre : en Europe, à ce moment-là, il y avait énormément de 125. Si j’avais choisi l’option de faire des 125 sur terre, peut-être que j’en aurais gagné un, peut-être que j’aurais fait une finale, et peut-être que je serais passée 70… au final, je me serais “sécurisée” comme ça aussi.

Mais oui : même si ça fait maintenant quatre ans que je suis sur le Tour, il y a toujours des premières qui s’imposent à toi. Et maintenant que je suis tableau directement ici, je pense que les choix, ils sont ultra importants. C’est dur, ce n’est vraiment pas facile.

 

Avec ton histoire, le fait que tu aies pris un autre chemin que le chemin “classique”, est-ce que tu as le sentiment de prendre une revanche sur ceux qui t’ont tourné le dos ? Maintenant tu touches à ton rêve.

Ouais, un peu, en vrai. C’est quand même une satisfaction, parce que oui : il y a quand même énormément de gens qui m’ont… tourné le dos à des périodes très compliquées de ma vie, comme on le sait : quand je me suis blessée, quand je reviens des États-Unis… On m’a dit : “De toute façon tu joues, mais entre guillemets ça ne sert à rien, tu as 25 ans, tu es maintenant trop vieille, en gros tu as loupé ton occasion de passer pro.” Donc oui : moi, je suis vraiment juste très contente de ce que j’arrive à faire, de ce qu’on arrive à faire avec mon équipe. En fait, il n’y a pas d’âge : je pense qu’avec la volonté, si tu es bien entourée et que tu te donnes à 100%, les bonnes choses arrivent.

 

"Là je peux mettre de l’argent de côté, je n’ai pas le couteau sous la gorge"

Tu parlais un peu du prize money : j’ai regardé, tu as gagné je crois à peu près 500 000 $ sur l’année, et ça fait un tiers de ton total en carrière. Est-ce que c’est une fierté, et en quoi ça change ton quotidien et ta carrière ?

Ça change mon quotidien dans le sens où, déjà, j’ai mon coach avec moi toute l’année. J’ai réussi à élargir le staff aussi : maintenant je vais faire entre 10 et 15 semaines avec un préparateur physique en tournoi. J’ai mon préparateur physique aussi chez moi. J’ai un préparateur mental maintenant aussi. Et sur une tournée comme Cincinnati, par exemple : j’avais fait Cincinnati, Montréal et l’US Open, j’ai pris un sparring avec moi. J’ai pris un pote que je connaissais très bien, qui joue très bien, qui est à -2/6 et je lui ai demandé de venir avec nous. Donc le prize money, ça change ça : cette facilité de se dire “là, je peux partir avec un peu plus de personnes, je peux partir peut-être un peu plus loin, un peu plus longtemps”. Si on doit faire des semaines d’entraînement ailleurs, c’est aussi faisable.

 

Et est-ce que ça te soulage, justement, de te dire qu'arrivée à la trentaine, il y a des garanties pour la suite ? Est-ce que ça t'enlève un poids ?

Bah bien sûr ! Là je peux mettre de l’argent de côté, je n’ai pas le couteau sous la gorge, je ne suis pas en train de compter à l’euro près comme à l’époque quand je faisais des 15 000, où il fallait prendre des Airbnb au lieu de dormir à l’hôtel officiel. En fait, c’est surtout ça : ça facilite la vie. Et oui, ça fait du bien : si tu fais un peu attention, tu peux quand même en mettre de côté. Et puis j’ai 30 ans, donc on sait que les années ne sont pas illimitées : chaque année est importante, au niveau du corps, etc. Ne pas se blesser. Donc j’espère qu’on va continuer sur ce chemin.

 

Avec ta trajectoire, ton corps n’est peut-être pas “usé” comme une joueuse qui est sur le Tour depuis ses 16 ans. Tu dois pouvoir encore aller loin. Tu te projettes encore assez loin ?

Franchement oui. Ça fait quoi… quatre ans que je suis sur le circuit. On n’est peut-être pas au tout début, mais on est quand même encore au début. Il y a encore plein de choses à apprendre : la programmation, les choix de tournois, plein de trucs. Moi, je ne me vois pas du tout arrêter le tennis dans les 3-4 prochaines années. Si mon corps me le permet et si je joue encore assez bien, je ne vois pas de problème.

 

"Objectif en 2026 : intégrer le top 60"

Pour 2026, comment tu vois la saison à venir ? Tu as déjà des objectifs en tête ?

Oui. Objectif : intégrer le top 60. Essayer d’avoir une garantie de rentrer dans les tableaux des “WTA 1000”. Vu que j’attendais vraiment le dernier moment avec le cut, je ne sais pas par quel tournoi je vais commencer. Je sais juste que je fais la United Cup (NDLR: elle est la ''doublure'' de Loïs Boisson), et derrière je ne sais pas encore si je fais Adélaïde, Hobart, etc. Ça, c’est à voir. Mais en vrai, on va essayer de gérer cette saison, de se servir des erreurs que j’ai faites cette année. Je sais les conditions où je joue bien, les endroits où ça se passe un peu moins bien. Donc on va essayer de bien réfléchir, de faire des choix cohérents, pas trop longs : si tu fais des semaines trop longues, tu le sens aussi.

Et j’aimerais ramener un titre : cette année j’ai fait quatre finales, je n’ai pas eu de titre. J’aimerais évoluer sur le circuit WTA : commencer à gagner quelques matchs dans les 1000, peut-être dans les 500, les 250… et que ce soit quelque chose de consistant, pas juste un “exploit”.

 

"C’est un autre monde (...) Tu croises les légendes d’aujourd’hui : Alcaraz, Sinner, Zverev… et chez les filles, Pegula, Gauff"

Le fait d’avoir joué Cincinnati et Montréal, j’imagine que ça fait rêver de découvrir tout ça ?

Bien sûr, c’est top. C’est un autre monde. Montréal, c’était la première fois que j’allais au Canada, en plus j’ai kiffé. Cincinnati, ils ont investi, je crois, 250 millions, un truc comme ça : le tournoi est magnifique, tout est neuf. Ça donne envie. Tu sens que tu es sur le vrai circuit, avec les plus grands joueurs. Tu croises les légendes d’aujourd’hui : Alcaraz, Sinner, Zverev… et chez les filles, Pegula, Gauff… Tu essaies vraiment de te sentir légitime : pas te dire “je suis là par un coup de chance”. Non : je suis là parce que je mérite d’être là. Et pourquoi pas moi aussi, bien jouer.

 

Est-ce que tu as des discussions avec des joueuses, ou ça reste quand même chacun de son côté ?

Non, ça reste quand même chacun de son côté. Et puis moi, je suis comme ça : je suis avec mon coach, et même là on est avec mon sparring… on est entre nous, tranquilles. Chez les filles, ça se mélange moins : si tu ne te connais pas de base, c’est dur d’arriver et de se dire “tiens, on va jouer une ou deux fois ensemble”. La seule fille avec laquelle j’ai pu jouer, c’était Anna Bondar. Mais sinon, on reste quand même tous entre nous.

 

"Je pensais que j’allais être sélectionnée en avril... Déception, incompréhension…"

Tout à l’heure, tu parlais de la United Cup. Et l’équipe de France en Billie Jean King Cup : j'imagine que c'est un rêve ? Tu n’es pas si loin que ça ?

Pas si loin, oui. Pour être honnête, je pensais que j’allais être sélectionnée pour celle de cette année. Coup dur, parce que je pensais vraiment y être, je jouais vraiment bien à ce moment-là. Et il y a eu des concours de circonstances : Diane était blessée, Clara était blessée. Donc sur une sélection de cinq filles, dans ma tête, je ne voyais pas comment c’était possible que je n’y sois pas. Donc ça a été un peu… comme je te disais tout à l’heure sur le cut : quand tu te projettes et que tu te dis “cette fois-ci, ça y est, je vais l’avoir, ma première sélection”, et que ça se passe autrement, ça te met un sale coup. Déception, incompréhension… pour moi, avec des arguments que je ne trouvais pas bons, donc ça a été dur à comprendre. Après, tu le subis, tu n’as pas le choix.

J’étais vraiment triste, parce que je n’ai pas encore eu la chance de représenter mon pays en Billie Jean King Cup. J’espère que ça arrivera. Je me dis que si je joue bien et que je fais partie des meilleures Françaises, de toute façon ça arrivera. À moi maintenant de faire en sorte que ça arrive.

 

"En gros, ils ne me voyaient pas comme un maillon fort, pas comme un “plus”"

Tu n’as pas compris, mais tu as quand même eu des échanges ? On t’a expliqué ?

Oui, j’ai eu un appel. On a jugé que ce n’était pas nécessaire de me sélectionner, qu’ils avaient déjà une bonne équipe… En gros, ils ne me voyaient pas comme un maillon fort, pas comme un “plus”. Plutôt comme un élément qui n’allait pas rapporter grand-chose. C’est dommage. Peut-être que si j’avais joué, ça aurait été catastrophique… mais peut-être aussi dans l’autre sens, peut-être que vu que moi j’étais plutôt en forme, que je jouais bien, que je sortais de bons résultats et que j’avais beaucoup de matchs dans les jambes… c’est juste dommage de ne pas m’avoir laissé la chance. C’est comme ça que je l’ai ressenti.

Et je l’ai ressenti en mode : “qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour avoir ma place ?” Parce que je me qualifie, je fais trois finales, je fais deux finales en 75, je refais une finale de 75 et un 250… Donc c’est là l’incompréhension : je ne vois pas ce qu’il fallait que je fasse de plus. Après, on ne décide pas, donc c’est comme ça.

 

Et tu as fait comment pour switcher ?

Déjà, je l’ai su pendant un tournoi, donc je n’avais pas trop le temps : j’avais un match à préparer. Mais grosse déception. Après, c’est un rêve que je n’ai jamais encore touché, donc je me dis : “ce n’est pas cette fois, peut-être la prochaine”, et je me relance comme ça. Et là, avec le changement de capitaine, c’est une nouvelle dynamique. Peut-être que ça changera des choses, oui.

 

Tu te dis que c’est peut-être finalement le meilleur moment pour intégrer l’équipe.

Après, moi je pense que les sélections doivent se faire au mérite : les filles qui jouent le mieux sur le moment. Si je ne joue pas bien, je ne mérite pas d’être dans l’équipe. Je veux juste que si on me dit “Léolia, on te veut”, ce soit parce que les gens croient en moi, croient que j’ai quelque chose à apporter à l’équipe, sur le terrain et en dehors. Qu’ils me voient comme une vraie valeur ajoutée. Donc j’espère que ça arrivera.

 

"Je pense que c’est une bonne chose qu’Alizé Cornet soit capitaine"

Tu as déjà échangé avec Alizé Cornet ?

Oui, avec Alizé, bien sûr. Elle m’a tenue au courant. Déjà, elle a un poste à la Fédération, elle va aller en Australie, aider quand même beaucoup de joueurs et joueuses françaises sur pas mal de sujets. Donc on a déjà échangé. Et même avant, je lui avais parlé pour qu’elle vienne sur certaines séances d’entraînement avec moi, qu’elle m’apporte son œil : elle a eu une super carrière, son expérience peut être utile. Donc oui, je pense que c’est une bonne chose qu’elle soit capitaine.

 

Bon, pour finir, on peut te souhaiter quoi ? Tu nous as dit : top 60 et le “rêve en bleu”.

Exactement. Oui, c’est un peu ça l’idée : ce serait le top !

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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