Wimbledon et ITF boycottent les réseaux sociaux ce week-end

La colère monte chez les sportifs. Régulièrement insultés, harcelés, victimes de propos racistes sur les réseaux sociaux, les sportifs en ont marre. Le championnat anglais de football, la Premier League, a décidé de lancer un mouvement de boycott des réseaux sociaux ce week-end. Suivi par Lewis Hamilton et de nombreux autres sportifs, le mouvement prend visiblement de l'ampleur. Ce vendredi, la fédération a annoncé soutenir ce mouvement ce week-end, pour protester contre les nombreux messages envoyés aux joueurs après les matchs notamment. Dans la foulée Wimbledon a également suivi le mouvement. 

"Les joueurs de tennis, les entraîneurs et les officiels du monde entier reçoivent quotidiennement des messages abusifs sur les réseaux sociaux"

"La Fédération internationale de tennis et l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis sont unies avec tous les sports contre les abus des médias sociaux et soutiennent le boycott des médias sociaux ce week-end. Les joueurs de tennis, les entraîneurs et les officiels du monde entier reçoivent quotidiennement des messages abusifs sur les réseaux sociaux - et cela est en augmentation - faisant référence à leur race, leur sexe, leur apparence et leurs capacités. Beaucoup contiennent des menaces viles et même de mort. Nous travaillons dur pour faire notre part pour conseiller et protéger ceux qui pratiquent notre sport dans le monde entier. Il est temps pour les entreprises de médias sociaux d'intensifier et de soutenir les efforts du sport pour ARRÊTER LES ABUS SOCIAUX , partout", a-t-on pu lire dans le communiqué. 

David Haggerty : "Le niveau d'abus que les individus sont obligés de subir est totalement inacceptable"

Le président de l'ITF, David Haggerty, a également déclaré dans ce communiqué : "Nous constatons à maintes reprises l'impact dévastateur que les abus en ligne, les menaces et le langage discriminatoire ont sur les athlètes professionnels, les entraîneurs et les officiels, non seulement dans le tennis mais dans le sport. Le niveau d'abus que les individus sont obligés de subir est totalement inacceptable, c'est pourquoi nous nous associons à ce boycott et appelons les entreprises de médias sociaux à agir maintenant pour protéger les personnes qui ne font que faire leur travail."