Tennis Actu: Actualités, matchs, direct, résultats...
+
A LA UNE

Marine Partaud : "Certaines m'ont dit qu'elles allaient arrêter"

ITW
Publié le par Alexandre HERCHEUX

C'est avec plaisir que Marine Partaud retrouve "son" Poitiers cette semaine. Engagée au Challenge Pro FFT cette semaine, la joueuse de 26 ans retrouve le CREPS après l'avoir vu tous les jours entre 13 et 18 ans. "C'est un plaisir de revenir sur mes terres poitevines", nous a-t-elle confié. La 503e mondiale a donc le sourire et compte bien briller dans ce tournoi où elle fait partie des outsiders. Au micro de Tennis Actu, Marine est revenue sur ses racines à Poitiers mais aussi sur les derniers mois compliqués, notamment financièrement, avec très peu de tournois. 

Marine Partaud, l'enfant du pays est de retour au CREPS

 

Sur le CREPS de Poitiers : "J'en garde de bons souvenirs même si les hivers sont rudes ici"

Après cette année 2020 délicate pour tous, la Tricolore ne boude pas son plaisir de retrouver sa ville et se remémorer les bons moments passés chez elle durant sa jeunesse. "J'en garde de bons souvenirs même si les hivers sont rudes ici. Dans la forêt, nous avons eu des séances physiques très compliquées. On en a bavé sur le court aussi mais c'est vrai que ce sont des bons souvenirs quand même. Je suis locale, je suis logée à la maison donc c'est vraiment agréable", a-t-elle expliqué avec un grand sourire. 

 

"On ne sait pas trop comment on va s'en sortir"

Souriante, Marine Partaud a pourtant vécu une année complexe, comme tous les joueurs au-delà de la 100e place. Avec la suppression des tournois, la Tricolore n'a que très peu joué et donc eu peu de revenu. Elle n'est d'ailleurs pas forcément très optimiste pour le début 2021. "Une amie qui fait partie du bureau des joueuses à l'ITF m'a dit qu'il n'y aurait que peut-être 1/6e des tournois au premier trimestre 2021. La bataille sera dure dans les tournois maintenus. On jouera ce qu'on peut jouer. Economiquement, c'était compliqué. Les tournois français sur lesquels on peut se rattacher ont été annulés. On a encore des dépenses classiques comme tout le monde, des loyers, la nourriture. Heureusement que la fédération organise des challenges comme cela et nous a versé une petite aide, c'est un beau geste de leur part. Depuis mars, on est vraiment dans le dur...On ne sait pas trop comment on va s'en sortir. Certaines m'ont dit qu'elles allaient arrêter. J'ai eu la chance d'aller en Floride et que des tournois avec de l'argent ont été organisés", a-t-elle confié à notre micro.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A la Une