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L'Ukraine et 4 autres pays font pression sur le CIO

JO - Paris 2024
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Les athlètes russes et biélorusses seront-ils aux JO de Paris en 2024 ? La question n'est toujours pas tranchée. D'après les informations qui circulent, le CIO réfléchirait à réintégrer les sportifs de deux pays, au moins sous bannière neutre. C'est notamment ce que Steve Simon, patron de la WTA, a lâché lors d'une discussion avec l'Ukrainienne Lesia Tsurenko. Un changement qui n'a pas du tout plu à l'Ukraine, qui menace de ne plus permettre à ses sportifs de disputer des tournois où Russes et Biélorusses évoluent. Dans une lettre, l'Ukraine mais aussi la Pologne, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie ont tenu à interpeller le CIO, avant la réunion du comité exécutif du CIO mardi. 

Daniil Medvedev sur la situation des joueurs ukrainiens !

 

"Nous regrettons que le CIO ait utilisé ces préoccupations comme prétexte pour renverser radicalement sa précédente position"

Alors que nous approchons de la prochaine réunion de la commission exécutive du Comité international olympique les 28 et 30 mars 2023, nous souhaitons réitérer la position de l'Ukraine sur les récents appels du CIO à explorer les voies de participation des athlètes russes et biélorusses aux compétitions comme " athlètes neutres ». Nous avons pris note des préoccupations soulevées par les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur la question de la non-discrimination fondée uniquement sur la nationalité des athlètes. Nous regrettons que le CIO ait utilisé ces préoccupations comme prétexte pour renverser radicalement sa précédente position bien argumentée sur la recommandation de ne pas inviter ou autoriser la participation d'athlètes et d'officiels russes et biélorusses aux compétitions internationales.

 

 

"Nous jugeons nécessaire de rappeler que, jour après jour, l'armée russe continue d'attaquer les infrastructures civiles de l'Ukraine, y compris les installations sportives, et de tuer des Ukrainiens, y compris des athlètes ukrainiens"

Nous tenons à souligner que ce n'est pas la nationalité des athlètes qui détermine leur rôle, mais le fait qu'ils soient parrainés/soutenus par leurs gouvernements ou entreprises soutenant le régime du Kremlin, qui poursuit sa guerre d'agression contre l'Ukraine, voire qu'ils soient affiliés directement avec l'armée russe. Nous jugeons nécessaire de rappeler que, jour après jour, l'armée russe continue d'attaquer les infrastructures civiles de l'Ukraine, y compris les installations sportives, et de tuer des Ukrainiens, y compris des athlètes ukrainiens. Des millions de citoyens ukrainiens, dont des athlètes et leurs familles, ont été forcés de quitter leur foyer face à l'occupation russe. De nombreux athlètes ukrainiens sont toujours empêchés de participer à des événements sportifs en raison de l'attaque de la Russie contre leur pays.

 

 

"Bien que le CIO n'ait pas encore pris de décision finale, nous l'exhortons vivement à reconsidérer ses plans et à revenir à la position initiale"

Il n'existe pas une seule raison de s'écarter du régime d'exclusion des athlètes russes et biélorusses établi par le CIO il y a plus d'un an, immédiatement après le début de l'invasion à grande échelle de la Russie en Ukraine. Nous sommes convaincus que ce n'est pas le moment d'envisager l'ouverture d'une voie permettant aux athlètes russes et biélorusses de revenir aux Jeux Olympiques quel que soit leur statut. Bien que le CIO n'ait pas encore pris de décision finale, nous l'exhortons vivement à reconsidérer ses plans et à revenir à la position initiale éprouvée soutenue par la communauté internationale. Nous rappelons que la Russie et la Biélorussie ont à leur disposition une voie à suivre pour que leurs athlètes réintègrent la communauté sportive internationale, à savoir mettre fin à la guerre d'agression lancée par la Russie avec la complicité de la Biélorussie et rétablir le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine au sein de la communauté internationalement reconnue les frontières.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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