Masseglia : "Ce sera difficile pour les non-vaccinés"

Malgré la détermination affichée récemment par le Comité international olympique (CIO), le doute est toujours permis quant à la tenue cet été des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août). Mais si, par bonheur, ces derniers pouvaient avoir lieu, ils seront dans tous les cas extrêmement encadrés et réglementés afin de prévenir tout risque sanitaire. À ce sujet, Denis Masseglia, le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), s'est exprimé sur les conditions dans lesquelles seront reçus les athlètes, et notamment les non-vaccinés.

"J'ai pris position pour la vaccination"

"Les conditions seront extrêmement difficiles pour les sportifs non-vaccinés", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Il y aura une forme de quarantaine, de quinzaine, et il faudra faire des tests matin et soir." Au vu de ces modalités de participation, Denis Masseglia a décidé de se poser en défenseur de la vaccination pour les athlètes destinés à représenter la France aux prochains Jeux olympiques.

"Il n'est pas question que les athlètes soient prioritaires par rapport à d'autres catégories de population mais, d'ici les Jeux, on peut penser qu'il y a la possibilité de les faire vacciner sans que cela ne pénalise d'autres personnes. J'ai donc pris position pour la vaccination, j'espère que tous les athlètes français seront dans cette optique là [...] c'est la tenue des Jeux qui est l'enjeu final. On n'est pas tout seuls. Pour nos amis Japonais, recevoir des athlètes et des personnes accréditées venues du monde entier exige un peu de précaution", conclut le patron du CNOSF.