Nick Kyrgios a plaidé coupable mais échappe à une condamnation

Coupable mais pas de condamnation. Nick Kyrgios s'en tire bien. Après les accusations portées par son ex-conjointe Chiara Passari, Nick Kyrgios devait être entendu le mardi 2 août 2022 par la justice australienne pour une agression survenue en janvier 2021. Or, l'audience du tribunal avait été reportée au 23 août 2022, à une semaine du début de l'US Open 2022... Logiquement, les avocats de Kyrgios avaient réussi à obtenir un nouveau report au mardi 4 octobre 2022. Le joueur australien n'était pas tenu d'y assister, étant représenté par son avocat Michael Kukulies-Smith. Ce dernier a demandé un report de l'audience pour permettre d'évaluer la santé mentale de son client. La stratégie était simple : obtenir un non-lieu grâce à l'état mental de Kyrgios ce vendredi 3 février. Scénario qui s'est produit puisque malgré avoir plaidé coupable, l'Australien n'a pas été condamné ce vendredi.

 

Kyrgios avait poussé son ex-compagne lors d'une dispute en janvier 2021

L'histoire entre Nick Kyrgios et Chiara Passari a été agitée. En couple pendant un an et demi, les deux ont fait parler d'eux à plusieurs reprises et de manières peu flatteuses. En février 2021, la jeune femme avait accusé de violences l'Australien. En octobre 2021, les deux avaient été séparés par la police pendant la quarantaine du joueur... L'ex-copine de Kyrgios avait dévoilé des messages sur Instagram fin 2021. Devant la justice, c'est l'affrontement de janvier 2021 qui a été examiné de près. Kyrgios avait poussé son ex-compagne au sol après une violente dispute. Cet affrontement avait plongé la jeune femme dans une période de dépression, d'où la plainte fin 2021.

 

 

"Un unique geste stupide" et un non-lieu

L'Australien n'a pas nié les faits et a même plaidé coupable. Ses avocats ont eux chercher l'abandon des poursuites en raison de problèmes liés à sa santé mentale. Un psychologue a donc dû étudier le cas de l'Australien et a reconnu une dépression grave et récurrente, causant notamment des pensées autodestructrices, des insomnies, une agitation et un sentiment de culpabilité. Au moment où nous parlons, sa santé mentale s'est améliorée de manière significative", a expliqué le psychologue. Conséquence de cet avis, la juge a prononcé un non-lieu, car il s'agissait d'"unique geste stupide". 

 

 

Kyrgios : "Je sais que ce n'était pas acceptable et je suis sincèrement désolé pour le mal que j'ai causé"

Nick Kyrgios a réagi via un communiqué sur ses réseaux. "Je traversais une mauvaise passe et je regrette profondément ma réaction à une situation difficile. Je sais que ce n'était pas acceptable et je suis sincèrement désolé pour le mal que j'ai causé", a-t-il notamment écrit.