Alexis Belhache, médecin : "Le très haut-niveau est addictif"

Un tournoi de tennis professionnel ne se fait pas sans joueurs, coachs, personnel et/ou bénévoles... mais aussi au moins un médecin. Lors de l'Open du Havre la semaine passée, Tennis Actu a décidé d'aller à la rencontre du médecin du tournoi, Alexis Belhache, grand habitué du rendez-vous normand. Membre du TCMH depuis 44 ans, club qui accueille le tournoi et qui était auparavant dirigé par ses grands-parents, le docteur Belhache, médecin du sport et ostéopathe, a accepté de parler de son rôle en tournoi et nous raconter ses expériences passées. Passionnant pour les fans de sport en médecine ou tout simplement les dingues de la petite balle jaune. 

"L'avantage du médecin, c'est qu'on voit les joueurs comme ils sont vraiment, ils ne jouent pas à un jeu"

"Mon rôle est de soigner les joueuses mais aussi les encadrants et tous ceux qui peuvent être malades pendant le tournoi. Et bien sûr, toutes les pathologies. On peut tout voir dans une compétition sportive. Le tennis, c'est mon sport, j'ai fait l'Open de Rouen, le championnat du monde universitaire, des ITF Juniors mais aussi les championnats d'Europe d'Athlétisme avec l'Equipe de France, l'Open de France de Golf, la coupe du monde de football. Le très haut-niveau, c'est addictif car c'est beau à voir. Gymnastique, athlétisme, voir Lavillenie aussi haut... Quand tu commences à voir ça, tu veux en voir d'autres. L'avantage du médecin, c'est qu'on voit les joueurs comme ils sont vraiment. Ils ne jouent pas à un jeu. Jo Tsonga, Pablo Andujar, ce sont vraiment des mecs super sympas. Quand tu es médecin, tu rentres partout, tu manges avec eux. On les connaît plus intimement. Tu t'aperçois que ce sont des mecs vraiment super", a-t-il expliqué avec passion.

Michel Ruiz, directeur de l'Open du Havre, au micro de Tennis Actu

"Mes grands-parents s''occupaient du club quand j'étais gamin (...) C'est un vrai héritage"

Pour Alexis Belhache, l'histoire avec l'Open du Havre est bien particulière. Comme dit plus haut, le lien avec le tournoi est très fort. "Mes grands-parents s''occupaient du club quand j'étais gamin", a-t-il confié avec émotion. "Ça fait 44 ans que je suis dans ce club. C'est un plaisir d'aider les jeunes à continuer à faire du tennis et à ne pas se dépasser. C'est un vrai honneur de pouvoir aider les jeunes. C'est un vrai héritage. Je me suis blessé en tant que joueur et je me suis soigné. Donc, je sais comment les aider."  Deux passions en un seul métier pour le médecin lasériste CO2.