Arthur Cazaux : "Digérer la défaite et la gastro..."

Aurait-il pu prolonger son rêve à l'Open d'Australie sans être victime d'une gastro ? Voilà une question qui restera à jamais sans réponse... En tout cas, Arthur Cazaux a plus que réussi son Open d'Australie 2024. Tombeur de Laslo Djere, Holger Rune puis Tallon Griekspoor, celui qui est devenu le troisième plus jeune Français en huitièmes du Grand Chelem australien, après Guy Forget et Richard Gasquet, a buté ce lundi sur le redoutable Hubert Hurkacz, 7-6(6), 7-6(3), 6-4. Offensif, le Français, pourtant victime de cette gastro lundi soir, a claqué 18 aces, 7 de plus qu'Hurkacz, et autant de coups gagnants que ce dernier, 41. Une défaite avec les honneurs qui conclut une semaine folle en Australie. Cazaux fera son entrée dans le Top 100 dès lundi prochain et sera aux alentours de la 83e place. Un début de saison 2024 très prometteur. 

Retrouvez ici le tableau Messieurs de l'Open d'Australie 2024

"Si je veux gagner un Grand Chelem un jour, c'est un long chemin, et c'est long deux semaines. Pour le corps, c'est long"

"Bien sûr, je suis triste, un peu triste, parce que j'en veux toujours plus, mais c'est quand même une bonne semaine pour moi", a expliqué Cazaux en conférence de presse, en anglais. "Beaucoup de premières, comme la première victoire dans le top 10, la première deuxième semaine en Grand Chelem. Donc, bien sûr, c'est une bonne semaine pour moi. Je sais que cela va m'aider pour le reste de la saison. Si je veux gagner un Grand Chelem un jour, c'est un long chemin, et c'est long deux semaines. Pour le corps, c'est long. Pour l'esprit aussi. Il faut être très fort pour gagner un Grand Chelem, pour être le meilleur pendant deux semaines d'affilée."

L'Héraultais pourra également profiter du joli chèque de 230 000 euros, reçu grâce à ce huitième de finale. "C'est bien d'avoir une grosse somme d'argent, comme vous l'avez dit, parce que je peux investir dans mon équipe. Je l'ai déjà fait parce que j'ai pris un physio avec moi depuis six mois. J'ai donc déjà investi dans mon équipe et dans mon plan de jeu. Je vais donc continuer à investir dans mon tennis parce que je sais que c'est comme ça. Je vais devenir un meilleur joueur. C'est tout." Un gain qui représente 40% de ce qu'il avait empoché depuis ses débuts en pro.