Azarenka : "Je ne sais pas d'où mon fils tient ça !"

La Biélorusse Victoria Azarenka s'est qualifiée pour les huitièmes de finale de l'Open d'Australie. Pour ce faire, elle n'a pas eu besoin de beaucoup s'employer. En effet, l'actuelle 25e mondiale a disposé d'Elina Svitolina, femme de Gaël Monfils, en à peine 1h08 de jeu : 6-0, 6-2. Auteure de seulement 9 fautes directes, contre 26 pour l'Ukrainienne, l'ancienne numéro une mondiale retrouve la deuxième semaine du premier grand chelem de l'année pour la première fois depuis 2016 ! Elle y affronte ce dimanche la Tchèque Barbora Krejcikova.

 

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"C'est une combattante extraordinaire"

La Biélorusse a offert une prestation parfaite, et est très fière de ce qu'elle a accompli ce vendredi : "Aujourd'hui, j'ai très bien exécuté mon plan de jeu, je voulais lui mettre le plus de pression possible et ne pas la laisser entrer dans le match. C'est une combattante extraordinaire, je sais que si je lui laisse un peu d'espace, elle est capable de se connecter à nouveau. C'était mon objectif ce matin et je pense l'avoir atteint. Ce dont je suis le plus heureuse, c'est l'agressivité dont j'ai fait preuve sur le court, point après point, en mettant beaucoup de pression et de constance. Sur les balles de break que j'ai eues, j'ai joué très fort."

 

 

"Je pense que l'ascension de Barbora a été spectaculaire"

Au prochain tour, elle devra se défaire de la Tchèque Barbora Krejcikova, quatrième mondiale. Une adversaire qu'elle trouve impressionante : "Elle joue un tennis incroyable, je pense que l'ascension de Barbora a été spectaculaire tout au long de la saison dernière, je dirais même depuis un an et demi, depuis que nous sommes revenus du COVID. Elle a tous les outils pour rivaliser, elle peut jouer de manière agressive mais elle peut aussi varier son tennis. Une joueuse très dangereuse, nous nous sommes rencontrés une fois à Ostrava et c'était un match très serré, de très bonne qualité"

 

"Ce que je recherche c'est continuer à élever mon niveau pas à pas"

À 32 ans, elle se sent toujours capbale de progresser, et connaît ses axes d'amélioration : "J'espère jouer encore un peu mieux que l'année dernière, c'est l'objectif que je me suis fixé, ce que je recherche, continuer à élever le niveau pas à pas. Je pense que depuis le dernier US Open, j'ai pu faire une meilleure évaluation de ce dont j'ai besoin pour avancer et m'améliorer, c'était un pas en avant très positif pour moi. C'est l'échelle que je veux continuer à gravir à partir de maintenant, en ce moment je me sens très à l'aise."

 

"Je me sens toujours privilégié d'avoir mon fils avec moi lors des tournois"

Présent avec elle en Australie, son fils semble être une source de motivation supplémentaire pour elle : "Il n'est absolument pas une distraction, je ne pourrai jamais dire ça. Il est plein de personnalité, je ne sais pas d'où il tient ça, mais c'est là (rires). Je me sens toujours privilégié de l'avoir avec moi lors des tournois, ce genre de moments est si précieux pour moi, partager chaque expérience avec mon fils est incroyable"

 

"J'essaie de prendre les choses au jour le jour"

Anciennement première mondiale, puis retombée un peu après une période difficile, "Vika" semble avoir vaincu ses démons : "J'essaie de ne pas trop me comparer aux époques passées, je pense que ce ne serait pas juste. Lorsque vous regardez en arrière, ce que je n'aime pas particulièrement faire, je pense que votre mémoire est un peu déformée, il y a des choses dont vous voulez vous souvenir et d'autres que vous voulez oublier. J'essaie de prendre les choses au jour le jour, avec la mentalité de rester dans le présent, de faire ce que je peux à chaque instant, ce qui m'a aidé plus d'une fois. Le danger pour moi est d'essayer de sauter certaines étapes, c'est quelque chose que j'ai appris à contrôler avec le temps."