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J. Brady : "J'ai commencé à y croire l'an passé.. "

Open d'Australie
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Si Jennifer Brady était déjà en demi-finale au dernier US Open, on ne l'attendait pas forcément à nouveau à ce niveau de la compétition. Très à l'aise sur dur, l'Américaine est parvenue à se hisser en finale de l'Open d'Australie. La 24e mondiale a pris le meilleur  jeudi sur Karolina Muchova6-4, 3-6, 6-4 et disputera donc sa toute première finale de Grand Chelem ce samedi, à 25 ans, contre Naomi Osaka. Un parcours en or puisque l'Américaine n'a pas affronté une seule joueuse du top 20 depuis le début de la quinzaine ! Sacrée opportunité que Jennifer Brady a su saisir. Pourra-t-elle vaincre sa première top 20 et remporter son 1er titre du Grand Chelem ? Réponse ce samedi à 9h30

Jennifer Brady en finale de l'Open d'Australie 2021

 

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"J'avais un certain tempérament quand j'étais enfant"

"Tout au long de ma carrière en juniors, tous les coaches que j'ai eus à la Evert Tennis Academy m'ont toujours dit que j'avais le potentiel pour devenir une bonne joueuse de tennis", explique en conférence de presse Jennifer Brady quand on lui pose la question si, de par le passé, elle pensait pouvoir un jour disputer une finale en Grand Chelem. "Il fallait que je pose mon jeu. J'avais un certain tempérament quand j'étais enfant, je n'étais pas la plus solide mentalement. Ça a forcément joué sur mon début de carrière. Il a fallu que j'apprenne à rester stable dans les moments importants, être capable de gagner les matches difficiles, se battre pour revenir dans un match. J'avais déjà un bon coup droit, un bon service en juniors. Il a fallu que je mette les deux ensemble. C'est ce que j'ai fait maintenant."

Face à Karolina Muchova, Jennifer Brady a su se contrôler sur le plan émotionnel car l'espace de quelques secondes, elle a cru qu'elle était en finale à sa première balle de match. Elle était même à genoux... Elle n'avait pas entendu l'annonce faute! Il a fallu qu'elle attende de logues minutes avant de prendre le meilleur sur la Tchèque.

 

"Je peux faire la même chose... "

Avant de poursuivre sur le fait et à quel moment Jennifer Brady a commencé à y croire vraiment : "L'année dernière probablement, je dirais. J'ai eu de bonnes victoires, j'ai tapé la balle à l'entraînement avec des tops joueuses. Et je me suis dit : "Ok, elles ne tapent pas vraiment la balle plus fort que je ne le fais, elles ne font rien de super spectaculaire comparé à ce que je fais, donc, je peux faire la même chose."

 

"Wahou, c'est ma première finale en Grand Chelem... "

Avant de conlure quant à la question si le fait d'avoir déjà joué Naomi Osaka en demi-finale à l'US Open l'an passé peut l'aider à aborder cette finale un peu plus détendue : "Je ne sais pas comment je vais me sentir samedi. Je serai sûrement 100 % nerveuse. Mais il faudra accepter cela et profiter de ce moment, essayer simplement de jouer au tennis, ne pas penser à beaucoup plus que cela. Mais il y aura des moments, il y aura des jeux, il y aura des points où je me dirai forcément, wahou, c'est ma première finale en Grand Chelem. J'aurais forcément ces pensées. Il faudra juste essayer de contrôler les émotions. On a fait une très bonne demi-finale à l'US Open, maheureusement il n'y avait pas de fan mais samedi il y en aura, ça sera très excitant !"

 

Jennifer Brady va découvrir à 25 ans ce que représente une finale de Grand Chelem

Le match a été assez décousu avec une Brady, qui a essayé, comme à son habitude, de faire parler sa puissance et une Muchova incapable de sauver les 3 balles de break qu'elle a eues à défendre. Extrêmement frustrant pour la Tchèque car elle a commis moins de fautes que son adversaire 29 contre 38, et réalisé un coup gagnant de plus que Brady, 21 contre 20. Tout se sera joué dans les moments cruciaux. Plus expérimentée, Jennifer Brady continue donc sa route et va découvrir à 25 ans ce que représente une finale de Grand Chelem. Et peut-être un titre...

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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