La "remontada" Feliciano Lopez : "C'est spécial ! "

Rendez-vous compte ! Depuis Roland-Garros 2002, Feliciano Lopez n'a pas manqué le moindre tournoi du Grand Chelem. Une prouesse exceptionnelle qui signifie que l'Espagnol a disputé 75 tournois du Grand Chelem d'affilée. Un exploit tout à fait remarquable qui montre la longévité et la qualité du niveau de jeu de Lopez depuis son arrivée sur le circuit. Et en plus, le joueur de 39 ans n'est pas là pour faire de la figuration. Ce jeudi, au 2e tour de l'Open d'Australie, il a réalisé un sacré numéro en signant une improbable "remontada" contre Lorenzo Sonego et en filant au 3e tour. La dernière fois qu'un joueur aussi âgé avait renversé un handicap de deux sets en Chelem, c'était Ken Rosewall en... 1974 sur le gazon de Wimbledon.

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"Gagner en perdant deux sets à 0, c'est spécial"

"Pour moi, gagner en Grand Chelem est spécial alors de cette façon, gagner en perdant deux sets à 0, c'est spécial. C'est au-delà de toutes mes attentes. Ma préparation s'est fait en quarantaine ici donc être au 3e tour, c'est spécial pour moi", a-t-il d'abord expliqué.

Même si c'est très loin, l'Espagnol se souvient très bien de son premier Majeur à Roland-Garros en 2001. "Si je ne me trompe pas, j'avais été battu au 1er tour par Carlos Moya. C'était mon idole. Je l'ai toujours admiré et c'est mon premier souvenir de Grand Chelem. Cette année-là, je n'ai pas joué d'autres Grands Chelems puis j'ai démarré ma série l'année suivante. J'adore les matchs en 5 sets. Ils amènent quelque chose d'autre au tennis. Vous avez des matchs épiques. Je ne sais pas si c'est le mieux en ce moment avec le contexte, personne n'a joué beaucoup de matchs, mais je ne changerais pas les 5 sets en Grands Chelems. Moi je laisserais les 5 sets", a-t-il confié. 

"Feli" a décidé de partir dans une folle remontada

Malmené par l'Italien Lorenzo Sonego, Feliciano Lopez s'est rapidement retrouvé mené 7-5, 6-3. La victoire semblait tendre les bras au Transalpin... sauf que "Feli" a décidé de partir dans une folle remontada. Deux heures plus tard, l'Espagnol levait les bras. Finalement, Lopez s'est imposé 5-7, 3-6, 6-3, 7-5, 6-4. Un coup absolument remarquable qui prouve que le 65e mondial en a encore sous le capot et a toujours son esprit de compétiteur. Il faudrait bien récupérer pour espérer enrayer la machine Andrey Rublev. Un jour qu'il connaît bien car le jeune russe est coaché par l'ancien joueur espagnol Fernando Vicente, un ami de "Feli".