Mannarino : "Certains se prennent un peu trop la tête"

Top 20 depuis peu - son meilleur classement en carrière - Adrian Mannarino s'accroche dans ce début d'Open d'Australie. Victorieux en cinq sets du vainqueur de l'édition 2014, Stan Wawrinka, le Français s'est imposé ce mercredi 6-3, 6-3, 1-6, 2-6, 6-3 en 3h24 face à un très bon Jaume Munar. Le style de jeu atypique de "Manna" a porté ses fruits dans la cinquième manche, comme lors de son premier tour. Avec 26 coups gagnés au filet et 31 coups gagnants, le Tricolore a montré toute sa panoplie et a désormais remporté 11 de ses 13 derniers matchs en cinq sets. En pleine confiance, le n°1 Bleu jouera Ben Shelton au 3e tour. 

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"J'ai commencé à me plaindre sur tout..."

En conférence de presse, "Manna" a tenté d'expliquer pourquoi il performe dans les rencontres en cinq manches. "Je ne suis pas quelqu'un qui force ses frappes, j'ai un jeu un peu à l'économie. C'est positif sur le long-terme. D'un autre côté, je cours beaucoup. L'un annule un peu l'autre. Il y a toujours une part de chance aussi", a-t-il expliqué avant d'évoquer la frustration de cette rencontre. "Il y avait pas mal de raisons de se frustrer aujourd'hui je pense. Il y avait beaucoup d'ombre et de soleil, un petit court, du bruit... Des fois, tout le monde hurle à côté pendant ton point. Si moi je suis serein, ça ne doit pas m'affecter. Je n'étais pas en confiance tant que ça et je ne m'attendais pas à ce que mon adversaire joue comme ça. J'ai commencé à me plaindre sur tout...'

Mannarino en galère pour trouver des partenaires d'entraînement : "Certains se prennent un peu trop la tête à mon goût"

La vie de joueur de tennis, c'est aussi certains problèmes que l'on n'imagine pas. Le Val d'Oisien a du mal trouvé des partenaires d'entraînement sur certains tournois. Pourquoi ? Parce qu'il est gaucher... "Il y a des moments où c'est chiant parce qu'avant les matchs, on aime bien taper avec quelqu'un qui joue bien. Les veilles de match, j'ai du mal à trouver des partenaires en tant que gaucher. Il y aussi par rapport à mon style, même si certains se prennent un peu trop la tête à mon goût. A Bercy, je me suis retrouvé à jouer avec des sparring, c'est différent qu'un set avec un 30e mondial. C'est un peu chiant mais il faut faire avec. Mon coach tape plutôt bien la balle. Je suis dépendant de tout ça. Ici ça va. Ceux qui jouent les gauchers viennent vers moi. C'est un peu aléatoire."