Medvedev : "Je pense beaucoup plus à mon tennis"

L'Open d'Australie débute le 14 janvier mais Daniil Medvedev n'a pas attendu pour s'entraîner sur ces courts en dur qu'il affectionne tout particulièrement, malgré la rancœur. Finaliste malheureux en 2021 face à Novak Djokovic, et 2022 au terme d'une finale d'anthologie face à Rafael Nadal durant laquelle il aura mené deux sets à rien, le Russe compte bien décrocher un deuxième sacre en Grand Chelem, après celui obtenu à l'US Open en 2021. Si l'an passé son parcours à Melbourne était décevant - défaite en trois petits sets face à Sebastian Korda au troisième tour - sa préparation inédite pour débuter cette saison laisse penser qu'il veut s'économiser pour arriver dans les meilleures conditions au premier Grand Chelem de la saison...

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"J'ai l'impression d'avoir fait un grand pas en avant ces derniers mois"

Le Russe s'est exprimé devant les médias dans des propos rapportés par Tennis Majors : "Je veux changer. Je veux mûrir. J'ai l'impression d'avoir fait un grand pas en avant ces derniers mois", a déclaré le Russe aux médias à Melbourne. "J'espère que les gens le verront sur le terrain, car c'est le défi le plus difficile à relever, les tournois. Quand vous êtes sur le court, c'est là que l'adrénaline est la plus forte. C'est là qu'il est plus difficile de contrôler ses émotions. C'est ainsi que je veux être. Même s'il se passe quelque chose, je veux rester moi-même, essayer de faire moins de choses stupides qui ne m'aident pas en tant que personne et en tant que joueuse de tennis. J'espère que j'y parviendrai cette saison et que nous verrons un nouveau Daniil Medvedev. Il est trop tôt pour le dire. Nous verrons cela à la fin de la saison."

"Je pense beaucoup plus à mon tennis, à la personne que je veux être"

"Quand je dis "changer quelque chose", il m'est venu spontanément à l'esprit que je voulais m'occuper davantage des choses importantes pour moi et moins des choses sans importance, qui peuvent être différentes : rester assis sur son téléphone, jouer à la PlayStation. Je continue à jouer à la PlayStation, mais j'essaie de le faire moins souvent et au moment de la journée. Je pense beaucoup plus à mon tennis, à la personne que je veux être, à la façon dont je vais me sentir physiquement. Encore aujourd'hui, il y a des jours où je me couche à 2 heures. Le lendemain matin, c'est un peu difficile, mais ça va. J'essaie de faire cela moins."

"Il y a toujours un risque"

"Je pense que tout est un risque, surtout quand on le prend pour la première fois. Je ne pense pas avoir déjà joué l'Open d'Australie, qui est le premier tournoi de l'année, sans tournoi d'échauffement. En général, le premier match n'est pas toujours facile au cours de la saison. Je me souviens que l'année dernière, j'ai joué un premier match contre Sonego, qui a eu des crampes après un set, ce qui était un peu surprenant. Il y a toujours un risque. Mais comme je l'ai dit, sinon j'aurais 35 ans et je serais comme si je n'avais jamais passé le Nouvel An à la maison, jamais fait ça. J'ai donc décidé d'essayer cette année. J'ai terminé tard. J'ai pris mes vacances pour la première fois à la fin de la saison, peut-être en quatre ans."