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Yannick Noah, les 40 ans de sa victoire à Roland-Garros

Open Guindé
Publié le par Paul MOUGIN

En avril 2023, l'Open Guindé aura un invité de luxe avec Yannick Noah. Le 5 juin 1983 contre Mats Wilander, sur la terre battue parisienne, Noah remportait Roland-Garros constituant l'un des plus grands moments de l'histoire du sport français. Aujourd'hui, l’ancien capitaine de l’équipe de France de tennis reste le dernier Français vainqueur en Grand Chelem. Quarante ans après ce sacre, il se rendra à Taden pour célébrer cet exploit. L’ancien tennisman sera présent le week-end du 29 et 30 avril 2023, pour y disputer une exhibition en double avant une cérémonie festive en son honneur. 

Marc Maury sur le sacre de Yannick Noah à Roland-Garros

Yannick Noah, vainqueur de Roland-Garros le 5 juin 1983, l'un des plus grands moments de l'histoire du sport français, est depuis passé par bien des vies. Capitaine de l'Equipe de France en Coupe Davis et en Fed Cup mais aussi chanteur, entraîneur... Aujourd'hui, l'ex champion de tennis a retrouvé une vie plus paisible au Cameroun, pays d'origine de son père Zacharie, plus précisément à Yaoundé, où il mène une vie de chef de village. L'homme de 61 ans a raconté cette nouvelle vie au média Brut

 

Quand Yannick Noah raconte pour Brut sa nouvelle vie à Yaoundé

 

Quand Yannick Noah se confiait à "La face Katché" !

Face à Manu KatchéYannick Noah est revenu, ému, sur les premières années de sa vie auprès de nos confrères de chez Yahoo et Alexandre Delperier lors d'une interview diffusée ce lundi 23 novembre sur YahooYannick Noah se livre donc face à Manu Katché, dans le programme « La face Katché* », un format consacré à la diversité. Son enfance au Cameroun, la pauvreté, puis son arrivée en France en 1972, à 12 ans. Et ce regard, nouveau, posé sur lui. Lui, le "black" dont la seule motivation, alors, était devenue de le faire oublier. De sa différence, il a puisé sa force, de son talent, il a créé une arme. Il le dit lui-même : "C’est avec ma raquette que j’allais exister". Un récit poignant que vous pouvez retrouver aussi sur Tennis Actu grâce à la complicité de Yahoo et Alexandre Delperier.

 

"Si je voulais qu’on arrête de m’appeler Bamboul, il fallait que je gagne des matches"

Yannick Noah revient donc sur le racisme dont il a fait l’objet depuis son arrivée en France, lorsqu’il est arrivé du Cameroun pour y rejoindre une classe de sports études. « On m’a appelé Bamboul, dès le premier jour », raconte-t-il. J’ai pensé que, si je voulais qu’on arrête de m’appeler Bamboule, il fallait que je gagne des matches. Que je règle cela sur le court. Alors je me suis entraîné, plus que tout le monde, j’ai enchaîné les heures d’entraînement, seul, le matin et le soir. Le week-end aussi, quand les autres étaient rentrés chez eux, j’étais seul, et je m’entraînais ».

Il revient ensuite sur les années « Roland-Garros » et le début de sa célébrité : Représenter avec succès la France ne l’a pas empêché de continuer à subir des attaques racistes. Il se souvient notamment de la période à laquelle il avait décidé de porter des dreadlocks. Il montre un courrier, qu’il reçu à cette époque et conservé depuis : un anonyme lui écrivant : « par pitié, enlevez ces crottes que vous avez sur la tête ! ».

Publié le par Paul MOUGIN

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