Alcaraz : "Je ne peux plus aller au resto, être libre..."

Récemment titré à Madrid et Barcelone, Carlos Alcaraz prend de l'épaisseur sur le circuit. L'Espagnol est même considéré comme le troisième favori de Roland-Garros par les bookmakers. Pour son entrée en matière, la première sur le court central, le joueur n'a pas déçu et il s'est imposé avec autorité 6-4, 6-2, 6-0 face à un Juan-Ignacio Londero qui a réalisé une bonne entame de match. S'il est un peu tôt pour réellement jauger le joueur, il a évité l'écueil du premier tour et il peut déjà s'en satisfaire. La conférence de presse a également été l'occasion pour le nouveau 6e mondial de revenir sur son nouveau statut, qui ne comporte pas que des avantages...

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"Heureux pour ce premier match sur le Philippe Chatrier"

Le jeune homme s'est d'abord exprimé sur son match : "C'était difficile au début. C'est toujours spécial de jouer dans un si grand stade, un si beau court. Je suis très heureux de mon résultat de ce premier match sur le Philippe Chatrier, et j'espère jouer encore plus de matchs sur ce court.", a-t-il d'abord raconté avant d'expliquer ce qu'il a fait depuis son titre à Rome : "J'ai récupéré au niveau des pieds, et de ma cheville. J'ai pris quelques jours de repos, chez moi. J'ai passé du temps avec mes amis et ma famille. Mais comme je l'ai dit, j'ai récupéré au niveau de mes pieds. Je me suis entraîné au Power shift. Et je me suis préparé pour ce tournoi." Il faut reconnaitre que cela semble lui avoir réussi.

"Je touche du doigt mon rêve"

Arrivé à Paris avec un tout nouveau statut, la tête de série n°6 a savouré, mais aussi regretté certains aspects, que les meilleurs joueurs doivent très bien connaitre : "Je dirais que la meilleure chose est que je touche du doigt mon rêve. Je suis très heureux de jouer au tennis, de jouer ce type de tournoi, dans ce type de stade. Ce n'est pas donné à tout le monde. Donc, je dirais que c'est la meilleure chose. La pire chose, c'est que je ne peux plus être normal en dehors des courts. Je ne peux pas aller au restaurant, être libre, ce type de choses." Un mal pour un bien, pour ce jeune joueur certainement promis à une grande carrière.