Alexander Zverev : "Je ne pense pas être un Maverick... "

Alexander Zverev a eu chaud ce mardi au second tour de Roland-Garros. Monté en puissance durant la préparation sur terre, l'Allemand rêve toujours d'un premier titre en Grand Chelem. L'aventure a failli s'arrêter très vite face au dangereux Argentin Sebastian Baez. Mené 6-2, 6-4, il a finalement réussi à renverser la vapeur pour l'emporter 2-6, 4-6, 6-1, 6-2, 7-5. Le 3e mondial a tout de même dû écarter une balle de match à 5-4 en faveur de Baez dans la dernière manche. Au 3e tour, Zverev essaiera d'être plus serein contre Brandon Nakashima ce vendredi. Avant cela, le 3e joueur mondial s'est rendu en conférence de presse.

 

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"Baez a fait un excellent match"

Sascha avait déjà affronté et battu Baez au Masters 1000 de Rome, l'Allemand n'a pas été surpris par le niveau de jeu de l'Argentin. " Il a fait un excellent match. Je n'avais pas du tout de rythme au début sur ce court. Il y avait beaucoup de vent, les conditions étaient très différentes de l'autre jour. Cela m'a pris un peu de temps à rentrer dans le match. J'ai continué à me battre. Je savais que je devais trouver une manière de le battre. Au deuxième set, je savais que je n'allais pas le remporter, mais je savais que je devais trouver mon rythme.", a déclaré le natif d'Hambourg.

 

 

 

"Ma santé mentale ne dépend pas des réseaux sociaux..."

Le jeune joueur de 25 ans a ensuite été questionné sur la santé mentale, problème d'actualité dans le tennis. "Il faut apprendre à ne pas être rivé sur les écrans. Pour moi, ma santé mentale ne dépend pas des réseaux sociaux, mais d'autres problèmes que j'ai. Je ne parle jamais de ces choses, d'autres joueurs en parlent de manière plus ouverte. Je n'aime pas faire cela. J'ai eu beaucoup de difficultés cette année, pas à cause des réseaux sociaux. J'avais des difficultés par rapport à d'autres thèmes. J'étais un peu déprimé, je n'étais pas très heureux à certains moments. Donc oui, c'est lié à la pression sous laquelle nous sommes, on est sous les feux des projecteurs. Il y a les gens de 20 à 30 ans qui ne comprennent pas. La moindre chose que vous faites il y a une caméra, quelqu'un qui peut commenter, écrire quelque chose là-dessus. Il y a 30 ans, ce n'était pas comme cela. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux et les plateformes, il y a beaucoup plus d'implication, de haine, mais c'est juste le monde dans lequel nous vivons. C'est triste à dire, mais c'est la réalité. Les réseaux sociaux donnent à toute personne une plateforme pour dire ce qu'ils veulent, que ce soit positif ou négatif.", a témoigné la tête de série n°2, toujours en lice dans le Grand Chelem parisien.

 

 

"Je suis un personnage, ça, c'est sûr !"

Zverev comparé à un Maverick dans Top Gun ? "Je suis un personnage, ça, c'est sûr. Je ne pense pas que je sois un Maverick. D'autres joueurs le sont plus. Je suis certainement un personnage. Apparemment, vous aimez bien écrire des choses sur moi.", a raconté en riant le 3e joueur mondial. Finalement, il en est venu à parler de la nouvelle génération de joueurs de talents qui se présente. Mais qui sont ces jeunes ? "Cela dépend qui on considère jeune. Je ne me considère plus comme jeune, ou Medvedev ou Tsitsipas. Alcaraz, Holger Rune, ça, ce sont des jeunes. La réponse évidente, c'est Alcaraz. Il a déjà montré qu'il est déjà numéro 6 au monde. À 19 ans, il est déjà 6ème . On est dans le présent, c'est l'un des meilleurs joueurs au monde à l'heure actuelle. Je suis sûr qu'il ne va pas empirer.", a avoué Zverev.