Alizé Cornet : "Il peut s'en passer des choses en un an"

Etait-ce le dernier match d'Alizé à Roland-Garros ce dimanche ? Programmée sur court Philippe-Chatrier, Alizé Cornet (59e) a été piégée. Pour son 19e Roland, peut-être le dernier, l'Azuréenne s'est inclinée d'entrée en deux sets contre l'Italienne Camila Giorgi (36e), 6-3, 6-4. Incapable de contrer la puissante italienne, l'Azuréenne s'est frustrée et n'a pu inverser la tendance. Interrogée sur une apparition l'an prochain, Cornet est restée vague. Pas de plan prévu à long-terme. Déception en tout cas après cette sortie prématurée. 

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"Voilà, un match, il n'y a pas grand-chose à dire. Il ne s'est pas passé grand-chose"

"Je n'ai pas la sensation d'avoir fait une grande partie sur le Central, donc il y a un peu de déception, forcément, de ne pas avoir pu m'exprimer comme je le voulais. Surtout que j'ai eu une petite ouverture au deuxième, que je n'ai pas exploitée. Elle commençait à faire plus de fautes, moi je me sentais mieux… Puis je suis un peu sortie du match, j'ai paniqué un peu. Elle a un jeu assez oppressant. Je commençais à trouver le rythme, et puis je l'ai perdu. C'est vrai que je n'ai pas très bien servi non plus. Ce n'était pas évident pour moi d'être en contrôle du point. Voilà, un match, il n'y a pas grand-chose à dire. Il ne s'est pas passé grand-chose. Ce n'était pas du grand tennis de ma part. Elle, elle a fait son match. Le public m'a poussé mais là, ce n'était pas suffisant", a-t-elle analysé concernant son match. 

"Le 20^ème, ce serait dans un an pile.  Il peut s’en passer des choses, en un an, beaucoup, beaucoup de choses"

Concernant le 20e Roland l'an prochain, pas de réponse. "Je ne sais pas. On verra. La saison est longue. Le 20^ème, ce serait dans un an pile.  Il peut s’en passer des choses, en un an, beaucoup, beaucoup de choses. J’ai eu beaucoup de hauts et de bas, au cours de ma carrière. Je suis encore là, malgré tout. Malgré tous les bas qu'il y a eu, je suis encore là. Là, c'est une période un peu compliquée, effectivement. Mais j'ai appris que cela pouvait revenir, qu'il fallait parfois être patient, continuer à travailler. De là à me projeter sur un an... Déjà, je vais essayer de finir ma saison, jusqu'à l'US Open, comme il faut, bien faire les choses. Après, l'envie, c'est sûr que cela ne se contrôle pas. Je ne peux pas me prononcer là. Voilà."