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Après le soutien de Djokovic au Kosovo, le tournoi réagit

Roland-Garros
Publié le par Alexandre HERCHEUX

"Le Kosovo, c’est le cœur de la Serbie ! Stop à la violence" Voilà le message inscrit par Novak Djokovic sur la caméra lundi, après son succès au premier tour de Roland-Garros contre Aleksandar Kovacevic. Ces derniers jours, la tension entre le Kosovo est la Serbie a franchi un palier. Des soldats de l'Otan ont été attaqués par des manifestants serbes dans le Nord du Kosovo. La situation est explosive depuis de longs mois, d'où le message de Djokovic. Sauf que le règlement de Roland-Garros n'autorise aucun message politique venant des joueurs en théorie. 

Novak Djokovic au 2e tour de Roland-Garros

 

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"Les règles qui s’appliquent sont communes aux quatre tournois, et le juge-arbitre, avec les superviseurs Grand Chelem, s’assurent qu’elles soient respectées"

Toutefois, la FFT ne veut pas de polémique. "Il n'y a pas de règles officielles en Grand Chelem sur ce que les joueurs peuvent ou ne peuvent pas dire. La FFT (Fédération Française de Tennis) ne fera aucune déclaration et ne prendra aucune position sur ce sujet" a déclaré la Fédération à Reuters. Réponse claire : pas de sanction. Plus tard ce mardi, la FFT a communiqué publiquement : "Les débats qui traversent l’actualité internationale s’invitent parfois en marge du tournoi, c’est compréhensible. Nous échangeons régulièrement à ce sujet au sein du Grand Slam Board, qui rassemble les quatre tournois du Grand Chelem. Les règles qui s’appliquent sont communes aux quatre tournois, et le juge-arbitre, avec les superviseurs Grand Chelem, s’assurent qu’elles soient respectées. Des messages sont passés aux équipes des joueurs concernés à cet égard."

 

"En tant que Serbe, cela me fait mal ce qui se passe au Kosovo, nos gens ont été expulsés des municipalités. C'est le moins que je puisse faire"

En conférence de presse, en Serbe, Novak Djokovic est longuement revenu sur son message et a tenté de propager un message de paix. "Je ne suis pas un politicien et je n'ai pas non plus l'intention d'entrer dans des débats. En tant que Serbe, cela me fait mal ce qui se passe au Kosovo, nos gens ont été expulsés des municipalités. C'est le moins que je puisse faire. En tant que personnalité publique, quelle que soit la région, je ressens l'obligation de montrer mon soutien à notre peuple et à toute la Serbie. Je pense que beaucoup ne savent pas ce que l'avenir réserve au Kosovo, mais il est important de faire preuve d'harmonie dans des situations comme celle-ci", a-t-il d'abord déclaré.

 

 

"Je ne sais pas si quelqu'un va me punir ou quelque chose comme ça, mais je le referais"

Critiqué sur les réseaux sociaux, Nole n'a pas hésité à dire qu'il le referait sans aucun doute s'il en avait la possibilité. "J'entends qu'il y a eu beaucoup d'objections sur les réseaux sociaux. Je ne sais pas si quelqu'un va me punir ou quelque chose comme ça, mais je le referais. Je suis contre les guerres et les conflits de toute nature. Bien sûr, j'ai de la sympathie pour tout le monde, mais la situation au Kosovo est un précédent en droit international et, conformément à la charte des Nations unies, nous connaissons tous la résolution 12/44. Je suis désolé que nous soyons dans la situation qui se produit. Je ressens la responsabilité en tant que personnalité publique d'apporter un soutien, et je le ressens particulièrement en tant que fils d'un homme né au Kosovo, le Kosovo est notre foyer, notre bastion, le centre des événements les plus importants, la plus grande bataille s'y est déroulée , le plus de monastères. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles j'ai écrit ceci."

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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