Barbora Krejcikova, son grand retour : "Je voulais jouer à Paris"
Roland-Garros
Il y a moins d'un an, Barbora Krejcikova créait la surprise à Wimbledon, en remportant son deuxième Grand Chelem en carrière, sur le gazon londonien. Envahie par la douleur depuis lors, la Tchèque avait réussi à finir la saison, et disputé les WTA Finals, malgré la souffrance. Elle a coupé six mois, temps durant lequel elle s'est soignée au dos, sans retaper la balle tant que la douleur n'avait pas totalement disparu. Après son grand retour à Strasbourg cette semaine, - elle a été battue au premier tour par Magda Linette - la 15e joueuse mondiale a partagé à la WTA ses motivations à venir... avec Roland-Garros en ligne de mire. Elle avait soulevé la Coupe Suzanne-Lenglen en 2021. Depuis, elle n'a plus gagné un match porte d'Auteuil.
Barbora Krejcikova, de retour sur les courts
"J'ai vécu 2-3 mois avec la douleur au quotidien"
"L’année dernière a été très difficile avec tous ces hauts et ces bas" a confié Krejcikova. "Je me sens bien et je suis heureuse d’être de retour. Si je finis la semaine sans douleur au niveau de mon dos, ça sera une bonne semaine. L’année dernière, durant deux ou trois mois, je vivais avec la douleur au quotidien. Après Wimbledon, ça s’est empiré. En Asie, j’ai dû me retirer, car c’était trop. J’ai réussi à faire passer la douleur pour jouer les WTA Finals à Riyad. Mais en fin de compte, j’ai dû m’arrêter pour résoudre le problème. C’est ce que j’ai fait durant ces six derniers mois."
"J’attendais juste le moment où je n’allais plus sentir de douleur"
"C’était une période délicate, car je pensais que la récupération allait être plus rapide" a t-elle poursuivi. "J’attendais juste le moment où je n’allais plus sentir de douleur. C’était difficile parce que je me sentais à l’aise avec mes coups. J’ai recommencé à jouer des points il y a seulement deux semaines. C’est récent, mais je m’entraînais déjà depuis un certain temps et je voulais tenter ma chance. Je veux jouer à Paris, donc c’est pour ça que je me suis présentée ici (à Strasbourg)."
Publié le par Antoine GUILLOU