Blancaneaux : "Noah, un exemple qu'on essaie de suivre"

Geoffrey Blancaneaux pourra-t-il réitérer sa performance de l'année dernière ? En 2022, pour sa sixième participation aux qualifications de Roland-Garros, le Français avait pour la première fois réussi à s'en extirper en réalisant trois très beaux matchs avant de s'incliner d'entrée dans le tableau final contre Marton Fucsovics. Pour le moment, ça se passe bien dans cette édition 2023. En confiance après sa finale au Challenger de Tunis la semaine dernière, le 161e joueur mondial a continué sur sa lancée en dominant le Turc Cem Ilkel, 6-4, 7-5. Prochain obstacle, ce mercredi: l'Italien Riccardo Bonadio.

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"C'est mon frère qui m'entraîne"

Après sa victoire, Blancaneaux est passé devant les médias. "C'est toujours incroyable de revenir ici chaque année, encore plus quand on voit autant de monde. On peut dire que c'est mon jardin (rire). J'ai beaucoup plus gagné que perdu. J'espère que ça continuera comme ça. Il y a encore deux étapes. On va prendre match par match." Aujourd'hui 161e mondial, le Tricolore est désormais entraîné par son frère. "C'est nouveau. C'est bien d'avoir un projet familial. On en a toujours rêvé quand on était petits. Et ça se passe plutôt bien. On se connait par coeur. On ressent les mêmes émotions. C'est toujours agréable d'avoir cet appui familial."

"Noah est un exemple qu'on essaie de suivre"

Alors que le 40e anniversaire du sacre de Yannick Noah va être célébré cette année, Blancaneaux s'est exprimé sur le dernier Français titré Porte d'Auteuil, une personne qu'il connait bien. "C'est une longue histoire. On s'est cotoyés pendant Roland-Garros juniors en 2016. J'espère qu'un Français pourra le remplacer 40 ans après parce qu'on a quand même beaucoup attendu (rire). C'est toujours agréable de l'avoir dans notre entourage. Si j'ai besoin il m'a toujours dit que la porte était ouverte. Pour l'instant, j'ai pas senti le besoin de le déranger. Il représente beacoup de choses. C'est incroyable tout ce qu'il a vécu, ce qu'il a transmis de génération en génération dans le tennis français. C'est un exemple qu'on essaie de suivre."