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Casper Ruud sur son père : "Mon entraîneur et mon modèle"

Roland-Garros
Publié le par Paul MOUGIN

En difficulté cette année, Casper Ruudtête de série n°4, n'arrivait pas tellement en confiance à Roland-Garros mais il faut croire que l'air de Paris lui réussit car le Norvégien avance bien dans ce Roland-Garros. Après sa bonne entrée en lice contre Elias Ymer, le 4e joueur mondial a lâché un set mais assuré l'essentiel face à l'Italien Giulio Zeppieri, sorti des qualifs. Succès 6-3, 6-2, 4-6, 7-5 en un peu plus de trois heures de jeu. Finaliste de la dernière édition, il faudra battre Zhizhen Zhang ce samedi pour rallier la deuxième semaine sur la terre battue parisienne. 

Casper Ruud au 3e tour de Roland-Garros 2023

 

Le tableau Messieurs de Roland-Garros 2023 cliquez ICI

Le tableau Dames de Roland-Garros 2023 cliquez ICI

 

"Depuis ce moment-là, il a été mon modèle, mon entraîneur et mon père"

En conférence, le Norvégien a notamment été interrogé sur son père, Christian Ruud, qui est aussi son coach. "Il n'avait que 26 ans lorsque je suis né, je dirais que c'est assez jeune. Même maintenant, il n'a que 51 ans. La relation est bonne, assez agréable. Les amis de mon âge s'entendent bien avec lui aussi parce que, d'état d'esprit, il est jeune. On s'entend bien lui et moi. Lui aussi était professionnel, il sait ce qu'il faut faire pour arriver dans le Top 100 et être bon joueur. Donc, dès l'âge de 11 ans, 12 ans, tout ce que je lui ai dit, c’est : 'je veux être joueur de tennis à 100 %'. Depuis ce moment-là, il a été mon modèle, mon entraîneur, mon père et en même temps quelqu'un qui me protège, fait attention à moi pendant notamment toutes ces années lorsqu'on est ado. Je crois que ce sont les années charnières dans une vie et dans une carrière tennistique, parce que c'est là qu'on travaille sur les aspects techniques dont on a besoin sur le terrain et le genre de joueur que l'on veut devenir. Pendant ces années, il a été très strict avec moi et m’a dit : 'si tu veux faire cela, très bien, mais je vais être strict ; le week-end, ce ne seront pas des jours de repos mais pour s'entraîner encore plus'."

 

"Il me remettait toujours sur le bon chemin"

"Je crois qu'il a été très bon d’avoir avec moi quelqu'un comme cela qui m'a poussé. À 15/16 ans, vous avez d'autres choses qui vous intéressent dans la vie, qui sont excitantes, amusantes mais je ne les ai pas faites parce qu'il était toujours là à côté de moi, me remettait toujours sur le bon chemin. C’est là que j’ai senti la grande différence ici par rapport à mes concurrents norvégiens ou adversaires norvégiens ou mes amis. Lorsqu'ils voulaient sortir pour la première fois, ils pouvaient le faire alors que moi, je devais rester à la maison. Ensuite, je m'entraînais pendant 4 heures alors que mes amis rentraient à 4 heures du matin et n'étaient pas sur des courts. Cela allait en ma faveur. C'est donc un moment qui a compté énormément pour moi. C’est pourquoi je crois qu'il est bon d'avoir son père comme entraîneur dans ce cas. En effet, si vous n'avez qu'un entraîneur qui ne vit pas avec vous tout le temps, c'est difficile pour lui de savoir ce que vous faites lorsque vous n'êtes pas sur les courts. C'est un moment qui peut être essentiel, notamment pendant ses jeunes années."

Publié le par Paul MOUGIN

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