Coco Gauff : "Je me déteste quand je pleure... "

Des larmes ont coulé sur le visage de Coco Gauff ce samedi... De quoi se rendre compte de la pression que porte la jeune Américaine sur les épaules depuis ses débuts précoces en professionnel et de sa grande déception après sa défaite. Dominée 6-1, 6-3 en 1h08 en finale de Roland-Garros par l'imbattable Iga Swiatek, Coco Gauff a tout de même réalisé un grand tournoi. Avant la finale, la joueuse de 18 ans n'avait pas perdu le moindre set sur la terre battue parisienne. Stressée, elle n'a jamais pu profiter de sa finale malgré le beau soutien du public, conscient de la pression ressentie par la jeune américaine. Elle pourra se consoler en partie avec son retour dans le Top 15 avant Wimbledon, le tournoi où elle s'était révélée en 2019. Aucun doute, Coco revivra des grandes finales et sera désormais mieux armée pour se montrer compétitive. 

 

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"Un mélange de bonheur et de tristesse, mais je vais prendre cette expérience et apprendre de cette expérience et m'améliorer"

Après la rencontre, les larmes séchées, l'Américaine est venue en conférence de presse et est tout d'abord revenue sur son match. "Je suis super fière de moi. J'ai beaucoup d'émotions en ce moment. Un mélange de bonheur et de tristesse, mais je vais prendre cette expérience et apprendre de cette expérience et m'améliorer. Je n'étais pas aussi nerveuse pendant le match. Bien sûr, quand j'ai perdu les deux premiers jeux, j'ai commencé à être un peu sur les nerfs, mais quand j'ai perdu le premier set, je suis sortie pour le deuxième set avec un nouvel état d'esprit mais, pour la plupart, je pense qu'Iga était juste trop forte aujourd'hui. C'est l'un de ces matchs où… Oui, à certains moments j'aurais pu mieux jouer, mais elle ne m'a vraiment rien donné. Il y a une raison pour laquelle elle gagne tout le temps actuellement et je suis juste fière, j'ai vraiment essayé de faire de mon mieux", 

 

 

"J'ai essayé vraiment de ne pas pleurer sur le court"

La jeune joueuse de 18 ans a bien sûr parlé de ses larmes sur le court. "J'ai eu un peu de mal à gérer mes émotions", a-t-elle concédé. "Les larmes arrivent. J'ai essayé vraiment de ne pas pleurer sur le court. J'étais à la fois heureuse et triste, je ne sais pas comment gérer cela. Je me déteste quand je pleure. Je devais faire un test anti-dopage, je lui ai demandé si cela se voyait que j'avais pleuré. Les larmes, c'est comme ça que je réponds à tout ce qui se passe parce que c'est difficile pour moi émotionnellement actuellement. J'essaie très fort de ne pas pleurer, de ne pas craquer."

 

 

"Après le match, mon petit frère pleurait. Et je disais : « Pourquoi pleures-tu ? ». Je sais que moi je pleure, tout le monde pleure ; mon kiné pleurait et je me disais « Mon dieu »(...) Me voir en larmes, c'est ce qui leur a fait mal"

Elle a enfin développé sur les raisons de cette émotion. "Ma famille est très importante pour moi. Mes frères sont venus. C'est de là que viennent mes larmes, parce que je voulais tellement gagner pour moi-même et je sais qu'eux le voulaient également pour moi. Après le match, mon petit frère pleurait. Je me sentais mal parce que j'essayais de lui dire « C'est juste un match de tennis ». Et je disais : « Pourquoi pleures-tu ? ». Je sais que moi je pleurais, tout le monde pleurait ; mon kiné pleurait et je me disais « Mon dieu ». Je ne pense pas qu'ils pleuraient parce que j'avais perdu, ce n'est pas cela, ils m'ont vue, je suis assez heureuse et extravertie pour les gens qui me connaissent mais me voir en larmes, c'est ce qui leur a fait mal. Mais même ce soir, on va jouer encore aux cartes et on va rigoler et tout ira bien."