Coco Gauff, sacrée à Roland-Garros : "Merci Paris !"

Coco Gauff a été au bout d'elle-même, samedi, sur la terre battue du Court Philippe-Chatrier. Malgré une manche de retard face la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka, l'Américaine de 21 ans a gardé le cap et élevé son niveau de jeu pour recoller au score. Bien aidée, certes, par les 70 fautes directes de la Biélorusse, la Floridienne est allée chercher sa victoire, son deuxième titre du Grand Chelem après l'US Open 2023, et son premier à Roland-Garros, trois ans après sa finale perdue contre Iga Swiatek. 

"Je ne sais pas comment j'ai mérité tout ce soutien du public français"

"J'aimerais remercier Dieu de m'avoir toujours protégé et aidé à traverser ces moments difficiles. Je suis si heureuse d'être ici après avoir traversé une mauvaise épreuve il y a trois ans. J'aimerais féliciter Aryna, tu es une battante, n°1 mondiale. C'était un match si difficile, mais tu mérites tous tes résultats obtenus jusqu'ici, donc félicitations. J'espère qu'on aura l'occasion de se rencontrer à nouveau à l'avenir."

Merci aussi à mon équipe. 3 finales ! Vous m'avez poussé à bout tout en m'amusant. Vous me rappelez qu'il n'y a pas que le tennis dans la vie. Vous êtes individuellement des personnes fantastiques. Je ne suis pas la personne la plus facile à gérer, je le sais. Je voudrais remercier mes parents. Vous avez fait beaucoup pour moi, que ce soit en lavant mes vêtements, en m'aidant à garder les pieds sur terre et en me donnant la conviction que je peux y arriver. Vous croyez probablement plus en moi que je ne le fais moi-même. Je vous apprécie et je vous aime vraiment. À mes frères à la maison, c'est grâce à vous que je fais cela. Vous m'inspirez plus que vous ne le pensez. À toute ma famille à la maison, merci. Merci au tournoi. C'est toujours une joie d'être ici, dans ce magnifique tournoi. Merci à vous, au public, de m'avoir encouragé. Vous m'avez tellement supporté, je ne sais pas comment j'ai mérité tout ce soutien du public français. Merci beaucoup (en français). Je ne pensais pas que je pouvais y arriver. Merci Paris !"