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Cori Gauff avertie pour coaching : "Cela m'a motivée..."

Roland-Garros
Publié le par Aude MAZ

Quart de finaliste l'an passé, Coco Gauff a de grandes ambitions cette année. L'Américaine de 18 ans, qui a tout juste décroché l'équivalent du bac, se mesurait à la vétérane Canadienne Rebecca Marino. Libérée, un temps, de ses études, l'adolescente s'est présentée stressée sur le court Simonne Mathieu et a eu un peu de mal à rentrer dans la partie face à une joueuse qui a traversé les qualifications et qui était bien en jambes. Mais la tête de série n°18 s'est finalement relâchée et a déroulé, malgré un avertissement pour coaching en deuxième manche. Un petit évènement qui l'a finalement boosté. Ellle disputera son 2e tour ce mercredi contre Alison van Uytvanck.

Coco diplômée et au second tour de Roland Garros

 

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"Mon père, il fait des gestes comme ci, comme ça..."

En conférence de presse, l'Américaine est revenue longuement sur l'incident et a expliqué qu'elle avait beau demander à son père de ne pas bouger ni parler, il ne l'écoutait jamais : "Oui, c'est pour ça que ma mère vient aux grands tournois, parce que quand elle voit que ça se passe, quand elle voit les réactions de mon père... Ce n'est pas qu'il essaie de me parler, mais il fait des gestes comme ci, comme ça... Ma mère lui frotte la jambe, en lui disant : "Reste tranquille !" Je regarde un peu de leur côté, mais souvent, ce n'est pas eux que je regarde, mais les gens au-dessus d'eux, dans les box. [...] J'ai toujours tellement de choses qui se passent en même temps, pendant l'entraînement, que ce soient mes frères, mon frère ou mon père. J'aime bien la confrontation sur le court, j'ai l'impression que cela me pousse. En fait, l'arbitre faisait son boulot, je n'ai rien contre elle. Je n'étais pas furieuse après elle, mais cela m'a aidée un peu. Parce qu'au milieu des points, j'étais en train d’y penser, et je me disais : "Je ne peux pas croire que cela m'arrive." En fait, cela m'a un peu poussée, motivée pour le deuxième set."

 

"Je ne ferais pas un master"

Gauff est fière d'avoir obtenu son diplôme et ravie de ne plus avoir à penser à cela en plus de ses matchs de tennis. Ses parents la poussent à aller à l'université, mais elle ne semble pas avoir une grande motivation pour suivre leurs conseils. Il faut dire que la jeune femme est déjà bien occupée par la vie sur le circuit WTA. Bavarde, la jeune femme explique : "Je n'ai pas beaucoup d'idées de ce que j'aimerais étudier à l'université. Mon père aimerait que je fasse du commerce, parce que cela pourrait m'aider. Mais je veux quelque chose d'assez facile. Je n'ai pas l'intention de passer un master, mais mes parents me poussent. Si je décide d'aller à l'université, je ferai quelque chose de minimum disons."

Avant de poursuivre plus tard : "J'aime beaucoup l'anglais et l'histoire. J'aime bien écrire. En tout cas, certaines périodes de l'histoire m'intéressent plus que d'autres. Par exemple, la Première et la Deuxième Guerre mondiale me passionnent. Notamment, quand vous voyagez dans le monde entier, vous voyez où se sont produites les choses. Quant à l'équilibre entre les études et le tennis, je suis plus fatiguée mentalement, en fait, par exemple par un Grand Chelem, et je crois qu'effectivement, le fait d'ajouter l'école là-dessus, c'était fatigant.J'avais des profs qui étaient compréhensifs, et qui ne m'ont vraiment pas ennuyée. Je les en remercie, parce que cela aurait été beaucoup plus stressant s'ils n'avaient pas été aussi compréhensifs. Ils auraient eu de quoi, parce que j'ai raté pas mal de semaines de cours, mais bon... J'ai réussi ! Le sujet que j'aime le moins, les maths. Je suis ravie que ce soit fini ! Je sais que c'est quelque chose qu'on utilise tous les jours, mon père est un matheux. Il me dit : "Il faut que tu sois bonne en maths !". En fait, c'est quelque chose que je n'aime pas. S'il y a plein d'applis et de calculatrices, il y a bien une raison pour ça...!" En tout cas Gauff aura l'esprit libre avant d'affronter la Belge Alison Van Uytvanck qui ne semble pas dans la forme de sa vie.

 


 


 


 


Publié le par Aude MAZ

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