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1er GC pour Arévalo : "Si le Salvador m'écoute..."

Roland-Garros (D)
Publié le par Augustin PITRÉ

La dernière fois qu'il n'y avait aucun double français en huitième de finale de Roland-Garros, c'était en 2017. 5 ans plus tard, après l'élimination prématurée de Nico Mahut et Pierre-Hugues Herbert, la situation s'est représentée cette année. Pour la première fois depuis 2011, quatre joueurs de nationalités différentes jouaient la finale du double messieurs pour soulever le trophée Jacques Brugnon afin d'empocher les 2000 points et 250 000 euros (par paire) qui vont avec. La finale a été dingue. Au terme d'un match fou, Jean-Julien Rojer et Marcelo Arévalo ont triomphé.

Le teaser de Roland-Garros et du French Open 2022

 

Retrouvez ici le tableau double hommes de Roland-Garros

Retrouvez ici le tableau double dames de Roland-Garros

 

Rojer-Arévalo, le pari gagnant

Jean-Julien Rojer, 40 ans, qui a remporté 31 titres dont Wimbledon en 2015 et l'US Open en 2017 et son nouveau partenaire Marcelo Arévalo, 31 ans ont réussi un numéro de dingue. Les deux compères ont sauvé trois balles de match à 7-6(4), 6-5 contre l'incontournable Ivan Dodig et Austin Krajicek. Finalement, Rojer et Arévalo ont fait vibrer les spectateurs présents sur le Chatrier en l'emportant 6-7(4), 7-6(5), 6-3. Le tout premier titre en Grand Chelem pour Arévalo ! 

 

"Si le peuple du Salvador m'écoute..."

Ce dernier s'est livré après cet incroyable titre : "Nous sommes extrêmement heureux de gagner ce premier titre en Grand Chelem ensemble. Jules est mon favori dans l'équipe et il a déjà eu 2 Grands Chelems et moi, quand j'étais enfant, j'en rêvais. Ma famille, mon père nous amenaient voir des tournois, nous étions des spectateurs et je trouvais que tout ça c'était tellement loin, tellement loin, et je n'ai jamais pensé que moi aussi j'aurais la possibilité d'être là et d'être champion de Grand Chelem. Mais tout le monde le dit, quand on va dans le sens de ses rêves, quand on y travaille, le reste devient une réalité et je vis ce rêve maintenant."

Marcelo Arévalo espère que ce titre sera un vecteur d'espoir pour les jeunes salvadoriens : "Moi, je viens d'un pays où les conditions sont vraiment difficiles. Il y a beaucoup de gamins qui ne suivent pas le bon chemin et donc je veux que ces gamins croient que s'ils sont bons, s'ils vont dans le sport, pas simplement le tennis, s'ils travaillent durs, ils arriveront à faire des choses incroyables. Donc si le peuple du Salvador m'écoute là, je vous encourage à suivre vos rêves et puis battez-vous."

 

Publié le par Augustin PITRÉ

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