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Mladenovic/Garcia : "6 ans après, que des frissons !"

Roland-Garros (D)
Publié le par Dorian VUILLET

6 ans plus tard, Kristina Mladenovic et Caroline Garcia ont, une nouvelle fois, soulevé le trophée en double à Roland-GarrosÀ domicile, la paire tricolore a complètement renversé les Américaines Cori Gauff et Jessica Pegula 2-6, 6-3, 6-2. Le tandem américain semblait légérement favori ce dimanche midi pour ce premier duel contre Caro et Kiki mais la Lyonnaise était la plus solide au fond de court et Mladenovic a fait subir sa loi au filet. Menée par une 'Kiki' étincelante tout au long du tournoi, la paire s'offre donc un 2e titre du Grand Chelem en 3 finales disputées. Kristina Mladenovic a, elle, soulevé ce trophée pour la quatrième fois en 6 ans. Un bonheur pour les deux joueuses qui retrouvent le goût de la victoire dans des temps compliquées, en délicatesse en simple, surtout pour Kristina. La victoire est belle et leur réaction fait plaisir à voir.

Mladenovic et Garcia après avoir gagné leur 2e Roland-Garros

 

Retrouvez ici le tableau double dames de Roland-Garros

 

"Beaucoup de choses se sont passées entre le premier titre en 2016 et aujourd'hui"

Kristina a débuté en évoquant leur premier titre en 2016 et leur parcours jusqu'à maintenant : "En 2016, c'était le rêve, on était six ans plus jeunes et on se retrouvait sur notre première finale de Grand Chelem à titre personnel et pour toutes les deux, Françaises à Roland-Garros, en double dames. C'était incroyable, un rêve. Beaucoup de choses se sont passées entre ; on a pas mal voyagé toutes les deux. On a notre belle expérience derrière nous. Des choses se sont passées avec la Fed Cup, la victoire et derrière une finale à l'US Open. On s’est retrouvées dans des circonstances étranges, comme je le disais en anglais : on n'avait pas les classements doubles, cela faisait un moment qu'on ne jouait plus en double – que ce soit Caro ou moi –, besoin d'une wild-card, des petites galères avec nos petites blessures physiques, presque pas prêtes. Mais on est là, on se retrouve."

"On met les moyens et efforts ensemble sur le terrain pour grappiller match par match. C'était vraiment ça : la concentration avec les adversaires du jour. On évolue. On gagne. On avance dans le tableau. On sentait cette énergie et cette confiance monter. Ce sont toujours des moments très impressionnants de se retrouver dans des finales de Grand Chelem. T’as pas envie de perdre des finales de Grand Chelem. Aujourd'hui, cette ambiance, c'est des souvenirs, des moments que l'on n'oubliera jamais. C'est tout aussi spécial, voire plus. À chaque fois, j'ai ma petite expérience sur les finales : c'est toujours unique, parce que tu ne sais pas si tu revivras un tel moment. Revivre ça avec Caro, comme je le disais en anglais, on avait vraiment l'impression que c'était la France contre les Etats-Unis. C'était une ambiance de Fed Cup. C'était génial de voir tout ce public présent pour notre finale aujourd'hui. C'était beaucoup de frissons et d'émotion.", a ajouté l'ancienne numéro 1 mondiale en double.

 

 

"C'est une chance incroyable de pouvoir avoir un Grand Chelem à la maison"

L'ambiance était incroyable sur le court Philippe-Chatrier pour une finale à l'horaire assez tôt (11h30). Caroline Garcia s'est nourrie de ce soutien : "La fanfare était là le début. Il y avait un bon nombre de personnes dès le début. Après, ça s'est encore chargé aux deuxième et troisième sets. En 2016, on avait eu une belle ambiance et un beau soutien. Dimanche, 11 heures 30, tu ne sais jamais si les gens vont répondre présents. Dans tous les cas, on savait que notre box était pleine et qu’ils étaient prêts à donner de la voix. C'est une chance incroyable de pouvoir avoir un Grand Chelem à la maison, de jouer avec une partenaire de la même nationalité que toi, car du coup, le public est 100 % derrière toi ; c’est une énorme chance que l’on a. Ils nous ont aidées. Quand on a réussi à changer l'énergie et remonter dans le deuxième set, on a senti que cela repartait de plus belle."

 

 

"J'ai des amis qui sont venus de Lyon, ils sont partis à 4 heures 30 du matin, tu te dis qu’ils sont là pour toi et cela représente tout !"

On sent que ce titre est une fierté et il s'est joué à la maison dans une ambiance de Billie Jean King Cup. "On est Françaises. On est à Roland-Garros. On est à la maison. On a une chance incroyable d'avoir un Grand Chelem par rapport à notre nationalité, d'être à la maison. Il y a quatre pays ; des joueurs de quatre pays ont ce privilège, cette chance de ressentir ça. Aujourd'hui, quand on est sur le terrain et qu'il y a un stade rempli de compatriotes, de gens là pour nous et avec nous, c'est absolument fabuleux. Je suis d'accord avec Caro. En plus, tu te retrouves à être deux Françaises. Bien sûr, c'est très spécial.", a déclaré Kiki avant que Caro ne poursuive.

"Il y a un côté aussi où tu as les amis, la famille qui font le déplacement, qui se lèvent tôt et qui peuvent partager ce moment avec toi, qui t'encouragent. Après le titre, tu peux aller les voir et tu te crées des souvenirs avec tes approches et ça, tu ne peux le faire que quand tu es en France ; en Australie et aux Etats-Unis, c'est compliqué. Tu as ton clan, tu as tes proches, ceux qui t’aident de tous les jours. Avoir tes amis avec qui tu passes du temps et qui te remontent le moral quand c'est difficile et qui font l'effort de venir de loin. J'en ai qui sont venus de Lyon, ils sont partis à 4 heures 30 du matin, tu te dis qu’ils sont là pour toi et cela représente tout !", a-t-elle raconté.

Publié le par Dorian VUILLET

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