Djokovic : "Jouer Nadal ici, le plus grand défi... "

Pour la 11e fois de sa carrière, Novak Djokovic va disputer une demi-finale à Roland-Garros. Ce mercredi soir, le Serbe a remporté la seule et unique night-session de la quinzaine à accueillir des spectateurs face à Matteo Berrrettini 6-3, 6-2, 6-7(5), 7-5. En début de quatrième manche, les deux joueurs étaient conviés à rentrer aux vestiaires afin d’accélérer la sortie des 5000 spectateurs. Un petit avantage pour Djokovic qui a pu s'imposer en 3h28 pour décrocher sa 40e demi-finale de Grand Chelem et qui défiera pour la 58e fois Rafael Nadal vendredi. Ce sera la 9e fois à Roland. Une seule fois, en 2005, Djoko avait réussi à faire l'exploit. De quoi donner une idée de l'ampleur de la tâche qui l'attend vendredi, même si le Serbe y croît bien entendu. "Je crois que je peux gagner. Sinon je ne serais pas ici. On va avoir une jolie bataille !"

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"Je suis confiant. Je crois que je peux gagner, sinon je ne serais pas là"

Bien sûr, Novak Djokovic s'est exprimé sur ce qu'il est nécessaire de faire pour espérer battre Rafa à Paris. Une prouesse réussie par Djoko en 2015. Depuis, le Serbe a été corrigé 6-0, 6-2, 7-5. C'était en finale en octobre dernier. De quoi avoir de la confiance mais aussi une idée de précise de ce qu'il faut faire et ne pas faire. "Je ne suis pas le seul. Robin Soderling l'a aussi battu. Oui, c'est le seul, effectivement. Il n'y en a pas beaucoup qui ont gagné contre lui sur ce terrain. De toute évidence, c'est une demi-finale, qui était pas mal prévue. Beaucoup de gens avaient dit que c'était une possibilité. On se retrouve à nouveau face à face. On s'est battu sur ce court, année après année. L'an dernier, il a dominé la finale contre moi. De toute évidence les conditions seront différentes vendredi de ce qu'elles étaient en finale l'année dernière. J'espère que je pourrai jouer à un niveau plus élevé que celui notamment des deux premiers sets de l'an dernier. La qualité et le niveau de tennis que j'ai joué depuis trois ou quatre semaines sur la terre battue à Rome, Belgrade et ici me permettent d'avoir des sensations et un ressenti positif pour ce match. Je pense que je peux le gagner, sinon je ne serais pas ici. Et on va avoir une jolie bataille", a-t-il affirmé. 

"Jouer sur terre battue contre Nadal sur ce terrain, c'est le plus grand défi que tu puisses relever"

Face à un Rafa qui n'a jamais perdu à partir des demi-finales à Roland, Nole s'attaque à l'un des plus grands défis du sport et il en a bien conscience. De quoi écrire une page de plus dans l'histoire de cette rivalité exceptionnelle. "Ce n'est pas comme un autre match. C'est le plus grand challenge que l'on puisse avoir, jouer sur terre battue contre Nadal, ici, où il a remporté tellement de succès tout au long de sa carrière. En finale de Grand Chelem, on ne peut pas aller plus loin, plus haut. Chaque fois que l'on se retrouve face à face, il y a cette petite tension supplémentaire, ces attentes supplémentaires, les vibrations sont différentes quand on sort sur le court avec lui. C'est la raison pour laquelle cette rivalité entre nous a été, je pense, historique pour notre sport. J'ai eu le privilège de jouer contre lui tant de fois. On m'a déjà dit, et j'ai déjà dit que la rivalité contre lui et Roger a fait de moi un meilleur joueur et m'a permis de comprendre comment m'améliorer pour jouer au tennis au niveau où ils étaient quand j'ai commencé à jouer contre eux. Rafa est probablement le plus grand rival de ma carrière. Les anticipations de match contre lui, quelle que soit la surface ou le lieu, sont toujours différentes de ce que je ressens vis-à-vis d'autres joueurs", a-t-il confié.