Dominic Thiem reste confiant: "Je suis sur le bon chemin"

C'est déjà fini dans ce Roland-Garros 2023 pour Dominic Thiem. Celui qui a atteint la finale du tournoi en 2018 et 2019, s'est incliné contre l'Argentin Pedro Cachin après 3h51 de combat, 6-3, 6-2, 6-7, 4-6, 6-2. Même s'il est encore loin de son meilleur niveau, cette élimination d'entrée reste une déception pour l'Autrichien qui avait réalisé quelques belles performances depuis le début de la saison sur terre battue. Il s'est exprimé en conférence de presse sur la rencontre et sur son processus de retour. 

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"En match officiel, les choses sont bien plus difficiles qu'à l'entraînement"

Ironie du tirage au sort, c'est contre Pedro Cachin que Dominic Thiem avait fait son grand retour en mars 2022. L'Autrichien s'était sèchement incliné en deux sets. L'occasion en quelque sorte de voir le chemin parcouru même si la déception est forcément présente : "A l'époque, je n'étais pas prêt. Aujourd'hui, j'étais prêt à me battre et c'est ce que j'ai fait. Je n'ai pas bien commencé le match, je ne sais pas comment l'expliquer, mais j'étais très tendu. Je m'y attendais un petit peu parce que c'est vrai qu'à l'entraînement les choses vont bien et en match officiel, c'est beaucoup plus difficile. Je me suis super bien battu, j'ai mieux joué au fur et à mesure du match. Malheureusement, il m'a manqué la dernière marche pour jouer un deuxième tour ici, ce qui m'aurait permis de jouer plus détendu."

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"Je suis convaincu que je suis sur le bon chemin"

Même si certaines prestations comme celle contre Richard Gasquet à Monte-Carlo, nous font penser au "Domi" d'avant, la régularité manque cruellement à l'ancien numéro 3 mondial. Travailleur acharné, l'Autrichien reste confiant pour la suite de sa carrière : "Revenir à un très bon niveau est un beau défi qui se présente à moi mais forcément c'est difficile. Mais je suis convaincu que je suis sur le bon chemin, et surtout sur ces six dernières semaines. C'est à partir de là que j'ai commencé à me reconcentrer sur ma carrière, et à continuer de pousser mes limites. Mais évidemment, six semaines ce n'est pas suffisant. Il faut que je continue à travailler de cette manière."