Elena Rybakina : "Le coaching est bon pour le jeu"

A 23 ans, l'ambitieuse Elena Rybakina est au troisième tour de Roland-Garros après sa victoire ce jeudi face à la pépite Linda Noskova (6-3, 6-3). Titrée à Wimbledon en 2022 ainsi qu'à Indian Wells et Rome cette saison, Rybakina ne faiblit pas et sait gérer les points importants. Une belle performance de la Kazakhe qui affrontera l'inusable Sara Sorribes Tormo au prochain tour. Derrière Iga Swiatek et Aryna Sabalenka, Elena Rybakina fait clairement partie des prétendantes au titre.

Le tableau Messieurs de Roland-Garros 2023 cliquez ICI

Le tableau Dames de Roland-Garros 2023 cliquez ICI

"Je crois que je peux bien jouer et qu'avec l'expérience engrangée au cours des années je peux continuer à m'améliorer"

En conférence de presse, la 4e joueuse mondiale s'est montrée confiante quant à sa capacité de bien faire sur la surface ocre. "Je dirais que ma victoire première, c'était sur la terre battue. Je me suis dit : ah oui, je suis une terrienne, je peux jouer sur cette surface. Cela dépend des conditions, des balles, du vent. Même ici à Roland, c'est différent de ce que j’ai vécu à Rome, le tournoi que je viens juste de gagner à Rome. En ce qui me concerne, il faut une préparation plus longue physiquement parce qu'il faut faire beaucoup de glissés sur la terre battue et physiquement les échanges sont plus longs, il faut être plus patiente ; mais je crois que je peux bien jouer et qu'avec l'expérience engrangée au cours des années je peux continuer à m'améliorer."

"Le coaching, c'est bon pour le jeu et cela nous aide"

Désormais autorisée, le coaching change la donne. Certaines joueuses peuvent recevoir des conseils tactiques en plein match. Une bonne évolution pour Rybakina. "Effectivement, je pense que le coaching, c'est quelque chose qui aide, c'est très bon. Je l'utilise autant que je peux pour obtenir la formation de mon entraîneur. Parfois, j'aime au contraire me concentrer sur moi-même. Je ne suis pas obligatoirement consciente de ce qu'il se passe autour de moi ; donc, je pense que c'est bien. Effectivement, on avait du coaching lorsque le coach pouvait venir sur le terrain, maintenant, c'est différent mais c'est bon pour le jeu et cela nous aide."