Fabrice Santoro : "On ne peut pas accepter ces résultats"

Ce Roland-Garros est une déception pour le tennis tricolore. Que ce soit dans le tableau féminin ou masculin, aucun représentant n'a dépassé le deuxième tour. Alors même si on sait le tennis français loin d'être dans la forme de sa vie, cette donnée reste inquiétante. Surtout quand on voit à quel point le public a répondu présent cette année encore, pour soutenir les Bleus. Fabrice Santoro, consultant chez Prime Video, a tiré un bilan sans langue de bois.

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"On ne peut pas accepter les résultats du tennis français"

Fabrice Santoro, ancien 17e joueur mondial n'a pas hésité à dire ce qu'il pensait de l'état actuel du tennis en France. Il a notamment pointé le manque de résultats vis-à vis des moyens que possède la Fédération Française de tennis : "Sur un plan plus global, on ne peut pas accepter les résultats du tennis français avec les moyens que l'on a, ce n'est pas possible de se contenter de ça. On ne peut pas dire c'est un problème générationnel, c'est trop facile, c'est un peu cacher la poussière sous le tapis. Je pense qu'il y a eu des erreurs évidentes, qu'il faudrait reconnaître dans un premier temps.

"J'aurais pu leur permettre d'éviter quelques erreurs"

Dans les grands regrets de Fabrice Santoro, il y a l'absence de contact avec la Fédération Française, lui qui a été contacté par quatre fédérations étrangères. Sans prétention, il regrette de ne pas avoir pu apporter son expérience : "C'est dommage aussi parfois, et là je vais parler de moi, j'ai passé pas mal d'années sur le circuit, et depuis que j'ai arrêté ma carrière, j'ai été contacté par quatre fédérations étrangères et je n'ai jamais reçu un coup de fil de la Fédération française de tennis. Cela ne veut pas dire que j'aurais sauvé le tennis français, mais je pense qu'à mon petit niveau, avec mon expérience, j'aurais pu aider un ou deux joueurs. J'aurais pu leur permettre d'éviter quelques erreurs que j'ai malheureusement commises durant ma carrière. Voilà un petit peu le regard que j'ai sur le tennis français, et malheureusement, ce sont les jeunes champions en herbe qui sont victimes."