Tennis Actu: Actualités, matchs, direct, résultats...
+
A LA UNE

Geoffrey Blancaneaux : "Juste profiter tous ensemble"

Roland-Garros
Publié le par Paul MOUGIN

Le dernier jour de cette semaine de qualifications à Roland-Garros s'est finie en beauté dans le camp Bleu. Ce vendredi, les derniers espoirs dans le tableau masculin reposaient sur Geoffrey Blancaneaux. Pour la 6e fois sur la ligne de départ des qualifs, le Français a enfin réussi à s'en extirper. En dernière rotation sur le Court 14, le Tricolore n'a pas fait de cadeau à Daniel Masur en l'écrasant 6-1, 6-3. Titré en Juniors Porte d'Auteuil il y a six ans, Geoffrey Blancaneaux retrouve son meilleur tennis et a même franchi des caps. Au 1er tour, il se frotte ce lundi sur le court n°7 à Marton Fucsovics.

Geoffrey Blancaneaux dans le grand tableau de Roland-Garros

 

Retrouvez le tableau des qualifications Hommes en cliquant ici

 

"Ce soir, c'est dodo 20h jusqu'à 10h demain !"

Tout au long de la semaine, le joueur de 23 ans a enflammé le public parisien et a pu longuement savourer avec celui-ci après la rencontre. "C'est vraiment la cerise sur le gâteau. On en rêvait depuis longtemps. On en parlait avec mes entraineurs, ma famille, mon staff pour savoir comment préparer ce Roland. On a réussi à trouver le bon compromis. C'est super, maintenant on va juste profiter tous ensemble. On va se remettre au travail car le tournoi n'est pas fini. Ça fait deux jours que j'ai pas dormi. Trop de stress, d'adrénaline. J'avais beaucoup de regrets il y a trois ans (défaite au 3e tour des qualifs contre Pedro Martinez). J'avais qu'une envie, c'était d'être sur le terrain et voir après. Ce soir, c'est dodo 20h jusqu'à 10h demain je pense au minimum (rires)."

 

"En Grand Chelem, on joue un peu notre survie"

Cette victoire, c'est également un beau chèque de 62 000 € assuré pour le Français plutôt que 31 000 en cas de défaite. "A mon niveau, en Challenger, tout ce qu'on gagne c'est ce qu'on dépense. On a pas de rentrée fixe. Quand on fait les Grands Chelems, c'est là qu'il y a du stress en plus car on joue un peu notre survie on va dire. Pour pouvoir après plus investir, plus prendre de staff. Pour nous, c'est incroyable de passer de 30 000 à 60 000. C'est un truc de fou."

 

"Je sais maintenant que j'ai les capacités"

Cette première qualification peut-elle être un déclic ? "Ça peut juste me rassurer. Me considérer comme quoi je suis vraiment un joueur de tennis. J'ai la capacité pour gagner des matchs comme ça, pour faire les qualifs de Grand Chelem, et pour me qualifier. Pour moi, c'est assez un accomplissement parce que beaucoup de travail, de galères. Beaucoup de choses qu'on a changé pour arriver à ce jour là. Aujourd'hui, tout s'est un peu accordé dans le droit chemin et c'est super. Là je suis juste très heureux. J'ai envie d'aller prendre une douche et me reposer. Voir ma famille, profiter, rigoler. Evacuer tout ce stress. On a gagné 3 matchs, il en reste 7 pour soulever le trophée. Même si cette année faut le reconnaitre, ça va être un peu impossible (rires). Faut toujours y croire. Si on est défaitiste faut pas être sur le terrain. Mais faut être réaliste. J'ai encore beaucoup à me développer par rapport à des grands joueurs. Il faut prendre de l'expérience à chaque set, chaque jeu. Je sais maintenant que j'ai les capacités pour être dans un tableau de Grand Chelem. J'espère jouer sur un gros court, que ce soit Auger-Aliassime ou Alcaraz, ça sera encore mieux pour moi." Son voeu n'a pas été exaucé: il a hérité du Hongrois Marton Fucsovics.

Publié le par Paul MOUGIN

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A la Une