Grigor Dimitrov: "Beaucoup plus conscient de qui je suis"

Grigor Dimitrov n'est plus forcément très attendu lors des grands évènements mais il reste capable de briller. Le Bulgare a en tout cas parfaitement commencé son Roland-Garros 2022 en écrasant ce dimanche Marcos Giron, 6-1, 6-1, 6-1. En 1h35, le Bulgare a étouffé l'Américain qui n'a jamais pu entrer dans sa rencontre. Impressionnant, il se frottera à Borna Coric au 2e tour ce mercredi. Le joueur de 31 ans était en tout cas très satisfait de sa performance en conférence de presse. 

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"Mon corps, mon état d'esprit... je me suis senti bien en fait"

"Pour moi, c'est un départ de rêve ici, une bonne journée, je n'ai pas grand-chose à dire en fait. J'ai joué contre lui sur le même court l'année dernière, au même moment, le même jour. Je crois que j'avais de meilleurs souvenirs. En tout cas je suis content que tout se soit bien passé aujourd'hui, mon corps, mon état d'esprit, je me suis senti bien en fait. Je me suis dit : reste dans le match, profite de chaque point que tu jouais. Puis, je cherchais à voir ce que je pouvais sortir comme tennis malgré le fait qu'une fois de plus, je joue un dimanche. J'étais prêt pour jouer", a expliqué le Bulgare après sa victoire.

"Je suis beaucoup plus conscient de qui je suis, de ce que je peux faire, de ce que j’aime, de ce que je n'aime pas"

"J'attendais avec impatience d'arriver à l'âge de 30 ans, je ne sais pas pourquoi. La différence n'est pas énorme franchement, tant que le corps tient, c'est ce qui compte pour moi. Je n’ai pas plus de connaissances, d'expériences. Tous ceux qui m'entourent aussi ont compté depuis 13 ans que c'est comme ça. Je ne dirais pas que c'est un réveil. Ce n'est pas un réveil du tout. En tout cas, je suis beaucoup plus conscient de qui je suis, de ce que je peux faire, de ce que j’aime, de ce que je n'aime pas. Il y a aussi la question de la tolérance. Ma tolérance a changé, c'est intéressant ce qui me concerne. Je dis ça de façon positive et sympa. Sinon je pourrais dire que j'essaie de me découvrir, ou de me redécouvrir plus que tout autre chose. Bien sûr, le sport m’aide à faire cela. Ma famille, mon équipe, tout le monde autour de moi a vu la différence. Il y a des moments d'ailleurs ils m'en ont parlé. J'ai bien aimé qu'ils m'en parlent. Ils voient la différence. Ce qui est important aussi, c'est que moi, je la vois. On ne peut pas dire que tout soit très bien ou très mal, j'essaie de trouver le bon équilibre entre les deux. C'est pour ça que j'apprécie chaque jour où je joue et profite du jeu. Il y a beaucoup de positif dans tout ça. Par exemple, on s'intéresse moins aux autres choses qui comptent peut-être moins", a-t-il évoqué, lui qui a fêté ses 31 ans le 16 mai dernier.