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Holger Rune : "Les juges de ligne à Paris ? J'ai été surpris"

Roland-Garros
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX
Holger Rune : «Les juges de ligne à Paris ? J'ai été surpris»

Quelle version d'Holger Rune verrons-nous dans ce Roland-Garros 2025 ? Sacré à Barcelone, le Danois a déçu à Monte-Carlo, Madrid et Rome. Irrégulier, le joueur de 22 ans a toujours été en deuxième semaine Porte d'Auteuil. En trois participations, il a atteint deux quarts puis un huitième de finale l'an passé. Touché au genou également fin avril, le Danois sera très observé. Il commencera contre Roberto Bautista au premier tour. Avant cela, Rune a dévoilé ses sensations en conférence de presse ce vendredi. 

Holger Rune en conférence de presse avant Roland-Garros

 

"Je me sens à nouveau bien"

Comment tu te sens ?

Très bien. Je me sens à nouveau bien. La progression de mon jeu n'a pas forcément été idéale, mais je suis ravi d'être à Paris. C'est un tournoi que j'aime beaucoup. Je suis content d'être là. La semaine d'entraînement a été bonne, donc je suis content.

 

Quand tu penses à toi-même en tant que joueur, est-ce que tu as une surface de préférence ? 

Oui, effectivement, j'aime bien les surfaces. J'aimais bien la terre battue quand j'étais jeune parce que c'était plus lent comme jeu et quand vous êtes jeune sur le circuit, il y a pas mal de différences physiques ; c'est donc un peu plus facile de s'adapter au jeu sur terre battue. Maintenant, ce n'est pas le problème. Je dirais que maintenant, c'est probablement sur la terre battue que je me sens le mieux mais j'aime bien le dur, j'aime bien le gazon, mais la terre battue est une très belle surface, pas seulement pour la puissance mais comprendre le jeu, construire les points et il n'y a pas que le côté physique.

 

Est-ce que tu penses que cela fait une différence maintenant d'avoir les possibilités du coach qui peut parler ou qui ne peut pas parler ? Il y a une différence par rapport à il y a quelques années ?

Je pense que c'est une bonne chose de permettre au coach de donner des conseils parce que, de toute façon, ça se passe, c'est ce qui se fait. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire, en revanche, que le coach vienne sur le court. Ce n'est pas une nécessité. Je pense que le fait de pouvoir communiquer depuis le stand ça va très bien. Mais c'est une bonne chose de pouvoir entendre les conseils, parce qu'avant, il était obligé de faire des signes avec les mains, on avait un avertissement ; maintenant au moins, c'est ouvert à tous.

 

Tu aimes bien avoir des conseils ?

Oui. Parfois, dans le match, quand on est à un moment stressant oui, mais pour les point de base et les choses simples, ce n'est pas nécessaire. Quand on est dans un match, c'est une bataille, on a tendance à oublier certaines choses et c'est bien que certaines personnes puissent vous les rappeler.

 

"Novak a été vraiment adorable avec moi pendant toute ma carrière"

Je me souviens quand tu étais plus jeune que tu avais joué contre Novak assez jeune, est-ce que tu as eu des contacts avec lui quand tu étais junior ? Est-ce qu'il a eu un impact pour toi ou est-ce que ça a été un moment unique ?

Non, Novak a été vraiment adorable avec moi pendant toute ma carrière. Je crois que la première fois, c'était dans une finale à l'ATP que je l'ai rencontré, puis à Monaco. Il a été gentil avec moi, il me donnait des conseils. J'ai vraiment beaucoup apprécié cela de sa part. De toute évidence, c'est un des plus grands joueurs qu'on ait eu, donc c'est un grand privilège. Et c'est merveilleux de pouvoir encore le voir dans les tournois et sur le circuit.

 

Peux-tu nous dire dans les conseils qu'il t'a donnés s'il y a des choses qui te sont restées à l'esprit, des choses qu'il t'a dites quand tu étais jeune ?

Oui, une des choses qu'il m'a dite : quand tu frappes un coup droit ‑ vous savez les jeunes joueurs, quand ils grandissent, il ont plus de puissance ‑, ne donne jamais plus de 70 ou 80 % de chaque coup pour avoir assez, mais en gardant la qualité. C'est ce qu'on voit qu'il fait bien ; il a une qualité de coup qui est fantastique, même quand il ne donne pas tout.

 

"Quand je peux éviter le match de 11 h 00 du matin, je suis ravi..."

Je serais curieux de savoir ce que tu penses du fait que l'on a encore des juges de ligne ici, alors que, maintenant, sur presque tous les autres tournois, même à Wimbledon et quelle que soit la surface, on se débarrasse des juges de ligne pour passer à l'électronique.

Oui, effectivement, j'ai été surpris, parce qu'il y a le système automatique un peu partout. Bien entendu, ce serait plus facile si c'était la même chose partout, que ce soit un signal automatique de ligne ou partout un juge de ligne, mais, en fait, il y a aussi des échecs du système où on ne joue pas bien les choses. Je me souviens d'une fois à Rome où je me disais : ce n'est pas possible, je n'ai pas pu, cela n'a pas pu être vrai. Je pense qu'un juge de ligne aurait peut-être vu les choses mais, bon, on fait tous des erreurs ; c'est normal.

 

Dans des Grands Chelems comme ici, tu peux te retrouver avec un match à 11 h 00 du matin ou un match qui démarre à 11 h 00 du soir, ça peut être à n'importe quelle heure Est-ce que tu as une préférence comme heure de jeu ?

C'est un bon sujet, parce que c'est une des choses qui n'est pas agréable dans le tennis, parce que jusqu'à la veille, on ne sait même pas si on joue le matin ou le soir. Les joueurs de foot savent déjà en décembre à quelle heure et où ils vont jouer en mai. Nous, c'est très différent. Cela dépend des pays, des surfaces... Dans l'idéal, ce serait bien d'avoir un peu plus d'avertissements. Pour ma part, je préfère jouer l'après-midi, bien avoir une bonne nuit de sommeil et être en forme.

 

Pour reprendre là-dessus, à Rome, Medvedev a dit qu'on devrait oublier les matchs à 11 h 00 du matin, c'est trop tôt, il veut dormir. Les qualifications, ici, commencent à 10 h 00.

C'est amusant qu'il dise ça, parce que quand on s'entraîne avec lui, il veut toujours commencer à 9 h 00. Mais je pense 11 h 00, midi c'est bien comme heure de début. Ce n'est pas si tôt que ça ; c'est un peu tôt mais pas si tôt. Ce n'est pas impossible. Les juniors ont commencé souvent à 9 h 00 et ça c'est dur parce qu'il faut se lever trois heures plus tôt, donc se réveiller à 6 h 00, mais je pense que quand je peux éviter le match de 11 h 00 du matin, je suis ravi.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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