Kristina Mladenovic : "Ma période la plus noire..."

La spirale négative se poursuit pour Kristina Mladenovic. La Française s'est inclinée dès son entrée en lice dans ce Roland-Garros 2023 contre l'Américaine Kayla Day, 138e joueuse mondiale. Une défaite 7-5, 6-1 qui porte à neuf défaites sa terrible série. Plus inquiétant encore, la Nordiste n'a pas remporté le moindre match en grand tableau sur le circuit WTA depuis Séoul, en septembre 2022. Elle s'est exprimée en conférence de presse sur cette période compliquée tout en expliquant qu'elle faisait son maximum pour revenir à un meilleur niveau. 

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"La période la plus difficile de ma carrière en terme de confiance"

Cette nouvelle élimination précoce devant son public, dans un tournoi où elle a atteint les quarts de finale en 2017, est dure à encaisser pour Kristina Mladenovic. Elle est apparue touchée en conférence de presse : "Je ne vais pas vous mentir, c'est la période la plus compliquée de ma carrière en termes de confiance et aujourd'hui ça m'a desservie. Au début du second set, j'ai des doutes sur mes plans de jeu tactiques.  Je commet donc plus d'erreurs et elle s'envole au score alors que le premier set s'est seulement joué à quelques points. Je sens qu'il y a des opportunités mais je gère mal les moments et les points importants.

"Je ne lâche rien au quotidien" 

Malgré cette mauvaise passe, on le sait, "Kiki" est une combattante qui ne lâche jamais rien. Et quand on lui demande comment elle va se sortir de cette mauvaise phase, elle rappelle à quel point elle donne tout pour tenter de revenir sur le droit chemin : " J'aimerais bien savoir comment retrouver un bon niveau. Mais s'il y a quelque chose sur laquelle je ne me cache pas et où je suis la tête haute, c'est sur mon investissement au quotidien. Tous les jours je m'accroche et je fais les bonnes choses. Je travaille, j'échange avec mon staff et je suis honnête sur les choses qui ne vont pas. Parfois c'est frustrant parce qu'on se dit que pour avoir des résultats comme ça, autant ne rien faire. Mais je m'accroche car depuis le début de ma carrière, je me dis que le travail finit toujours par payer."