Lucas Pouille : "Si je peux éviter Alcaraz ou Medvedev"

L'attente peut être stressante. Ce vendredi, en fin d'après-midi, une fois les rencontres des qualifications achevées, Lucas Pouille sera fixé. Il connaîtra son adversaire dans le grand tableau. Tombeur du Tchèque Tomas Machac puis du jeune Taïwanais Chun-Hsin Tseng, le Nordiste, en difficulté depuis son retour en janvier, a récidivé jeudi contre l'Autrichien Jurij Rodionov, 134e à l'ATP.

Sur le court 14 en dernière rotation, la Nordiste a régalé en s'imposant 1-6, 7-5, 6-0 et en s'extirpant des qualifs. Dépassé dans la première manche, Pouille a su s'accrocher pour finalement arracher le deuxième set puis écraser l'Autrichien dans l'ultime manche. Au courage, il s'est donné le droit de disputer un neuvième Roland-Garros. Chapeau ! 

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"Je suis extrêmement fier de moi"

Le Tricolore est passé devant les journalistes après ce grand moment : "Quand je vois ma famille, mes amis, tous les gens sur le court dans cet état là à la fin du match, c'est la libération. Toutes les émotions lâchent. Elles étaient fortes, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas vécu ça, c'est au-dessus de tout. C'est pour cela que j'ai repris la raquette en fin d'année dernière. Ça me conforte dans l'idée que j'ai encore pas mal de choses à donner dans ce sport. Se qualifier en Grand Chelem, c'est significatif sur le plan du niveau de jeu. Je suis extrêmement fier de moi, extrêmement heureux aujourd'hui."

"J'espère ne pas jouer dimanche, petit message à Amélie"

"L'année dernière c'était pas un beau souvenir. Il était 22h30 quand j'ai fini et j'étais avec Thierry Tulasne, ma femme, mon kiné. Il n'y avait plus personne. J'avais la tête basse, à me répéter 'qu'est ce que tu fais sur un terrain'. Aujourd'hui, j'ai à nouveau le sourire sur le terrain avec tout ce que le public me donne, c'est juste fantastique. Il y a quatre semaines aux Etats-Unis c'était loin d'être bon avec un voyage qui a commencé de la pire des manières. Je profite plus des choses maintenant. J'ai moins de pensée sur la suite, les conséquences."

"Si je peux éviter de jouer Alcaraz et Medvedev ça me va"

"Si je peux éviter de jouer Alcaraz et Medvedev ça me va. Aujourd'hui c'est ce qui se fait de mieux dans le monde du tennis. Moi je n'y suis pas même si je joue très bien. Si je tombe contre eux, je me donnerai à 10 000% pour faire le mieux possible avec un public qui sera derrière moi. J'aimerais jouer un match où je peux être sur le court n°14. Contre eux ça sera sur le Chatrier et ils vont courir partout ça sera un enfer. J'ai deux jours et peut-être trois pour me reposer. J'espère ne pas jouer dimanche, petit message à Amélie"