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Mauresmo : "Rafa Nadal ne veut pas être l'ombre de lui-même"

Roland-Garros
Mis à jour le par Antoine GUILLOU

Un mois avant le début de Roland-Garros, la conférence de presse de présentation a eu lieu jeudi dernier. Accompagnée du président de la Fédération Française de Tennis (FFT), Gilles Moretton, la directrice du tournoi Amélie Mauresmo s'est exprimée devant les journalistes. L'un des sujets principaux était le grand retour de Rafael Nadal, attendu Porte d'Auteuil malgré de nombreux doutes sur sa forme physique. La question de lui donner un statut de tête de série a été posée à Mauresmo, qui n'a pas botté en touche.

Rafael Nadal tête de série à Roland-Garros ? Mauresmo répond

 

"Aujourd'hui, ce n'est pas forcément d'actualité"

Aussi célèbre soit-il dans les allées de Roland-Garros grâce à son palmarès impressionnant (14 titres remportés), Rafael Nadal n'est que 512e au classement ATP. Si l'Espagnol a décidé d'utiliser son classement protégé pour participer au Grand Chelem parisien, il ne sera pas tête de série. A moins qu'Amélie Mauresmo et l'organisation n'en décident autrement. L'ex numéro 1 mondiale a donné son avis sur la question. "Aujourd'hui, ce n'est pas forcément d'actualité. Wimbledon l'a fait pendant très longtemps. On a vu quelques avantages mais aussi les inconvénients que cela pouvait amener. Pour le moment, ce n'est pas sur la table."

 

"Rafa ne veut pas être l'ombre de lui-même"

La directrice du tournoi a ensuite continué. "Je n'ai pas beaucoup d'infos sur Rafa. Il ne sait pas encore s'il sera là, s'il sera fit et prêt dans la qualité de son jeu pour être présent. On croise les doigts. Il est chez lui. On a tous tellement envie qu'il soit là... on est dans l'attente. Je suis en contact avec lui. Il ne sait pas. Il ne sait peut-être même pas encore. C'est son tournoi. Tout le monde veut le voir. Il peut le dire jusqu'au dernier moment. Ce sera sa décision. Il veut être compétitif. Il n'a pas envie de venir dans des conditions qui ne seraient pas satisfaisantes pour lui et je le comprends. Ce que je lis entre les lignes, c'est qu'il ne veut pas être l'ombre de lui-même. Respectons ça."

Publié le par Antoine GUILLOU

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