Nadal : "Diego a de l'aplomb, j'en suis conscient !"

Rafael Nadal ne va pas oublier sa 100e apparition à Roland-Garros de sitôt. Dans des conditions très froides, du vent, peu de spectateurs et à 1h26 du matin dans la nuit de mardi à mercredi, Rafa s'est imposé 7-6(4), 6-4, 6-1 contre le jeune Italien Jannik Sinner. Un contexte particulier mais parfaitement géré par le Majorquin qui dispute ce vendredi sa 13e demi-finale Porte d'Auteuil contre Diego Schwartzman qui l'a battu il y a 20 jours au tournoi de Rome sur terre et en quarts. En conférence de presse mardi, Rafa ne s'est pas privé de reprocher aux organisateurs la programmation de mardi avant d'évoquer la demie qui l'attend contre Diego Schwartzman.

 

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Il est vrai que voir le dernier match se finir dans la nuit était fort probable avec les 5 matchs prévus sur le Chatrier. Alors Rafa a clairement affiché son mécontentement en conférence de presse : "Il fait trop froid pour jouer, pour être honnête. Je sais que les joueurs de foot jouent dans de telles conditions, mais ce n'est pas pareil, ils courent en permanence. Nous, nous courons, nous nous arrêtons, on fait une pause entre chaque point : c'est un sport où il y a de nombreuses interruptions. Voilà pourquoi je pense que c'est un peu dangereux pour le corps que de jouer dans de telles conditions. Mais bon, c'est la vie !

 

"Je ne sais pas pourquoi ils ont décidé de mettre 5 matches sur le Chatrier dans la même journée"

Avant de poursuivre : "Je ne sais pas pourquoi ils ont décidé de mettre cinq matches sur le Chatrier dans la même journée. Je pense que c'est un risque qu'ils ont pris. Lorsque j'ai reçu le calendrier hier, je me suis dit qu'il était probable que nous ayons des matches extrêmement longs ; c'est ce qui s'est passé. Bon, j'ai tâché d'être patient d'accepter ce qui nous était imposé. J'ai essayé d'être positif et j'ai gagné le match", a-t-il expliqué après la rencontre. Pour une place en finale, il retrouvera Diego Schwartzman, celui qui l'avait fait chuter il y a peu à Rome...

 

Rafa, ce soir c'est un record en ce qui concerne l'heure à laquelle le match s'est terminé, un record pour Roland-Garros.

Est-ce que vous voulez bien répéter la question ?

 

Ce soir, c’est un record : jamais un match n'a été amené si tard, 1 heure 25 du matin. Tu penses que c'est trop tard ou cela ne te dérange pas ?

Le problème c'est la météo. Bien entendu, ce n'est pas idéal de terminer un match à une heure et demi du matin, mais le problème est la météo. C'est le vrai problème. Il fait trop froid pour jouer, pour être honnête. Je sais que les joueurs de foot jouent dans de telles conditions, mais ce n'est pas pareil, ils courent en permanence. Nous, nous courons, nous nous arrêtons, on fait une pause entre chaque point : c'est un sport où il y a de nombreuses interruptions.

Voilà pourquoi je pense que c'est un peu dangereux pour le corps que de jouer dans de telles conditions. Mais bon c'est la vie ! Je ne sais pas pourquoi ils ont décidé de mettre cinq matches sur le Chatrier dans la même journée. Je pense que c'est un risque qu'ils ont pris. Lorsque j'ai reçu le calendrier hier, je me suis dit qu'il était probable que nous ayons des matches extrêmement longs ; c'est ce qui s'est passé. Bon, j'ai tâché d'être patient d'accepter ce qui nous était imposé. J'ai essayé d'être positif et j'ai gagné le match.

 

Rafa, pour ce qui est de la demi-finale, tu as perdu qu'on contre Diego à Rome. Est-ce que cela aura un impact sur le match à venir et qu'est-ce que tu attends de la part de cet adversaire argentin ?

Oui, bien entendu, ce match ne sera pas facile ; lorsque vous avez perdu face à un adversaire, c'est parce qu'il joue bien. Et aujourd'hui, il a extrêmement bien joué contre l'un des meilleurs sur la planète, surtout sur terre battue. Je pense donc qu'il sera extrêmement confiant. Il y a deux semaines, il m'a battu à Rome, ce qui va lui donner encore plus d'aplomb. J'en suis conscient. Je ferai de mon mieux pour bien jouer sur le court. Je vais m'en remettre à mon jeu. Je vais jouer de façon agressive. Je vais essayer de jouer différemment par rapport au match à Rome ; j'espère être prêt à jouer. Et il me tarde de l'affronter et je ferai de mon mieux jusqu'au bout. Il me reste deux jours pour m'entraîner et améliorer les choses qui doivent l'être : c'est ce que je vais faire.